Dans les bacs : Lucie Ngatse chante l’amour dans « Mama Sakola »

Sous la forme de chansons populaires contées, Lucie Ngatse, dans son nouvel album de six titres, transmet un fort sentiment d’appartenance à la tradition du Bassin du Congo. Concocté autour d’une forte contribution artistique de : Cyr Maba, Daniela Nguembengue Ya Bitou, Céleste Ikia alias Mwana Moro, Lydie Ngockaba, Nathalie Elenga et Aymand Kondi, cet album est une proclamation d’un véritable espoir à la paix avec des chansons d’amour mises en musique par Anytha Ngapy Production.

Par une architecture rythmique bien dosée, la jeune Congolaise place sa voix de soprano et suscite une dimension affective remplie d’émotion. Alors, on se risque à l’écouter religieusement. Rapidement, on se nourrit de sentiments d’appartenance qui nous projettent à une identification puisée de notre enfance, le soir autour du feu. Pour beaucoup de Congolais, rien que le titre « Mama sakola », littéralement en lingala « Maman raconte », est bien plus qu’une attente de ce que l’oratrice racontera ; tout ouïe, on attend d’elle un message, un enseignement, une éducation qui restera gravée de l’enfance à l’âge adulte.

À la fin de l’écoute de l’album, la sensation du sentiment d’appartenance cimenté est établie. Le regard vers l’autre change « car, explique Lucie Ngatse, chacun de nous forme un maillon de la chaîne humaine ». Et de préciser qu’elle n’est pas musicienne mais, devant tant d’encouragements de son entourage, elle va continuer à se produire dans les kermesses, les fêtes des associations et, peut-être, aller faire une promotion de son nouvel album au Congo.

« Au-delà de ma modeste personne, précise la jeune artiste, mon combat, c’est de servir de passerelle entre la tradition et le modernisme pour que tout un chacun obtienne l’estime de l’autre, sa reconnaissance et que vive une humanité harmonieuse».

L’album « Mama sakola » est mis sur orbite à la Saint-Valentin.