Développement de l’Afrique : les jeunes interpellent les dirigeants

Le Fosard est un courant de jeunes intellectuels dirigé par Fréderic Menga, qui œuvre pour repenser l’Afrique, réorganiser son système sociopolitique, la replonger dans son identité culturelle et dans ses valeurs philosophiques et traditionnelles, la réadapter à la modernité actuelle ainsi qu’aux principes universels de démocratie.

Ce forum s’est ouvert sur le thème : « Efforts du développement effectif de l’Afrique d’ici au centenaire des indépendances ». Les participants vont aussi réfléchir sur l’indépendance du Congo et de l’Afrique en général, avant de faire une projection des efforts déployés pour un développement effectif du continent. Leurs échanges vont aussi être conscrés aux possibilités de promouvoir les valeurs culturelles africaines en littérature, en économie, en démocratie et sur la bonne gouvernance afin de contribuer à l’intégration des États et l’unité africaine.

« Depuis la décolonisation, la négritude, les chefs d’État africains ne pensent pas au développement de leur continent, chacun se bat à sa manière dans son pays. Nous avons pensé qu'il faut, cinquante ans après, adopter une autre manière de voir les choses pour pallier les guerres, les misères, les fléaux des maladies. À la faveur des ateliers organisés à cette occasion, les participants apporteront leur contribution au renforcement de l'état de droit, à la consolidation de la paix, de la sécurité des biens et des personnes en Afrique.

Les apports des participants sont également attendus sur la manière de promouvoir les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), la diversification économique, la sauvegarde de l’environnement et des infrastructures de base ainsi qu’à la réforme du système éducatif et à l’instruction civique. « Les Africains doivent déjà réfléchir pour que dans les cinquante prochaines années nous ayons des meilleures universités, des experts dans de différents domaines. Dans le même sens, les jeunes doivent s’intéresser à l’expression citoyenne, au débat public et à la professionnalisation des métiers ainsi qu’à la création des emplois. Pour cela, il nous faut des écoles et universités spécialisées », a ajouté Fréderic Menga.

Rappelons que le Fosard est affilié au Mouvement international pour la renaissance africaine et le développement (Mirad) qui à son tour est membre du réseau des leaders et des associations des universitaires du Congo (Relauc).