Djambala : Oyonfoula quartier le plus propre et sans sachets de la communauté urbaine

Oyonfoula a été désigné le quartier le plus propre et sans sachets de la communauté urbaine du chef-lieu du département des Plateaux, Djambala. Les résultats du concours lancé le 13 mai ont été publiés en présence de la ministre Émilienne Raoul et du secrétaire général du département des Plateaux, Gaston Yoka, ainsi que de l’administrateur-maire de cette localité, Albert Ngouloubi. Le quartier s’est distingué des huit autres en remplissant les critères définis par les organisateurs, notamment l’entretien des arbres, l’inexistence de débris et détritus au sol, la propreté des parcelles et la gestion des ordures. Ainsi, après plus de deux mois et demi d’assainissement, Oyonfoula a devancé respectivement les quartiers Ngambayo, Ngatsouené, centre-ville, Mfoa, Ouenzé, Ongounou, Ngoulayo et Talangaï. À l’issue de la cérémonie de publication des résultats, les neuf quartiers ont reçu des primes d’encouragement allant de 50 000 à 250 000 FCFA. Le chef du quartier Oyomfoula, Maurice Gambila, qui ne s’attendait pas à cette première place, a dit que l’assainissement était le propre de leurs aïeux qui ne voulaient pas voir une seule coque d’arachide au sol.

Selon lui, la ville de Djambala doit son existence au quartier Oyonfoula, réservoir d'air, qui abrite, entre autres, le bâtiment de la gendarmerie et l’église catholique de la localité. « Notre quartier est l’un des plus anciens de Djambala, créée en 1891 par nos ancêtres avant l’arrivée du Blanc en 1910. La création de Djambala qui doit son existence à notre quartier remonte à 1913 », a rappelé Maurice Gambila.

Le Prix du président de la République pour l’assainissement et la salubrité est organisé depuis six ans pour encourager les initiatives communautaires dans le domaine de l’assainissement de l’environnement. La cinquième édition s’inscrit dans le cadre de la célébration du cinquante-troisième anniversaire de l’indépendance du Congo, couplée avec la municipalisation accélérée du département des Plateaux. Considéré comme la contribution du ministère des Affaires sociales, de l’Action humanitaire et de la Solidarité à la fête nationale, ce concours vise également à amener les habitants de la ville devant abriter les festivités de l’indépendance à rendre leur localité propre. Il a pour objectifs spécifiques d’appuyer les actions des autorités locales sur la salubrité et encourager les populations à mener des activités d’entretien, de désherbage, de balayage et de nettoyage des différents quartiers de Djambala.

À la différence des précédentes éditions, la ministre Émilienne Raoul a remis un lot important de matériels aratoires à la communauté urbaine de Djambala, et non aux chefs de quartier comme elle le faisait auparavant. Réceptionnant ce don, Albert Ngouloubi a rappelé que son entité administrative était un instrument de mise en œuvre de la politique du président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Il s’est félicité de l’initiative salvatrice du ministère des Affaires sociales, de l’Action humanitaire et de la Solidarité qui a compris que les efforts de municipalisation accélérée entrepris par le chef de l’État avaient besoin d’un accompagnement. « Merci de cette initiative consistant à accompagner la municipalisation accélérée de façon concrète en octroyant des matériels aratoires aux différents quartiers. Vous avez aidé la communauté urbaine de Djambala qui attend impatiemment la célébration du cinquante-troisième anniversaire de l’indépendance de notre pays », a souligné Albert Ngouloubi.

Émilienne Raoul a, quant à elle, indiqué que la localité devait se montrer sous son meilleur jour : « Je voudrais plus particulièrement féliciter le quartier Oyomfoula avec son chef et l’administrateur-maire de Djambala, parce qu’il m’est revenu quelques échos qu’à Djambala ce n’est pas comme dans d’autres localités où nous sommes passés. L’administrateur-maire s’est investi personnellement pour rendre la ville propre et sans sachets », a-t-elle indiqué, précisant que le matériel remis consistait à renforcer l'efficacité des équipes de travail mises en place par la communauté urbaine de Djambala.