Drame au commissariat de Chacona : l’Upads demande les démissions de Thierry Moungalla et d'André Gakala Oko

Samedi 28 Juillet 2018 - 17:15

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Dans une déclaration rendue publique le 28 juillet, à Brazzaville, la principale formation de l'opposition congolaise a exigé la démission du ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, et du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville, pour déclarations légères et minimisantes sur le sujet.

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a, en effet, déploré les décès intervenus, la nuit du 22 au 23 juillet, au commissariat de police de Chacona, à Mpila, estimant qu'il s'agit « des actes de barbarie qui relèvent des mauvaises pratiques et de l’absence de professionnalisme des services de sécurité ». Elle a demandé, en outre, la prise des mesures sévères à l’encontre des auteurs de cette tragédie ainsi que la mise en place d’une commission d’enquête indépendante composée des parlementaires, des représentants de la société civile et des hauts fonctionnaires de l’Etat.

Par ailleurs, l’Upads a signifié que la Constitution congolaise du 25 octobre 2015 dispose que « tout acte de torture, tout traitement cruel, inhumain ou dégradant est interdit » et que « tous les citoyens congolais sont égaux devant la loi et ont droit à la protection de l’Etat ».

De même, l’Upads a rappelé que le Congo a ratifié les textes juridiques pertinents en matière des droits humains tant à l’échelle continentale qu’internationale, parmi lesquels la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples du 26 juin 1981.

De plus, l’Upads a noté que la séance de la question d’actualité à l’Assemblée nationale du 26 juillet n’a pas permis aux Congolais d’en savoir plus sur les circonstances de la tragédie qui s’est produite au commissariat de Chacona, en raison des déclarations contradictoires du gouvernement et du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville. Aussi exige-t-elle le départ du gouvernement du ministre Thierry Lézin Moungalla et la démission du procureur de la République, André Gakala Oko.

 

 

 

 

 

Roger Ngombé

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