Droits humains : les chefs des juridictions appelés au respect des exigences judiciairesSamedi 24 Août 2024 - 18:45 Le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Aimé Wilfrid Bininga, a eu une séance de travail avec les chefs des juridictions qu’entouraient le premier président de la Cour suprême, Henri Bouka, et le procureur général près ladite Cour, Théophile Mbitsi, pour un entretien et des orientations à donner sur l’actualité relevant des questions adéquates des cours et tribunaux.
Faisant la lecture du communiqué final, Vladimir Dimitri Matte Mikala, procureur général près la Cour d’appel de Dolisie, a indiqué que le premier point a été retenu après les échanges contradictoires élaborés. Le ministre chargé de la Justice et ses interlocuteurs ont reconnu que dans un contexte national marqué par la montée grandissante et préoccupante des crimes crapuleux relevant du grand banditisme, les juridictions compétentes doivent s’organiser pour juger à temps le ou les auteurs, coauteurs ou complices d'une infraction. De ce point de vue, la pratique actuelle au sein des cours et tribunaux qui consiste à ne siéger que lors des sessions criminelles doit être réaménagée pour permettre aux cours criminelles de se réunir et de juger comme le recommande la nécessité pour la justice de prendre sa part de responsabilité dans la lutte avec opiniâtreté et détermination contre toute forme de criminalité.
Pour terminer, les magistrats ont porté à la connaissance du ministre de la Justice qu’ils adhèrent sans réserve aux directives et orientations reçues, lesquelles participent, par ailleurs, à la bonne gouvernance judiciaire. Guillaume Ondze Légendes et crédits photo :1-Le ministre chargé de la Justice entourés du 1er président de la Cour suprême et du procureur général près ladite Cour/ Adiac
2- Une vue des chefs de juridiction/Adiac Notification:Non |