Opinion
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EducationJeudi 30 Août 2018 - 20:03 Dans le moment où la rentrée des classes approche à grands pas, chez nous comme partout ailleurs, il n'est pas inutile de rappeler que l'éducation, l'enseignement, la formation professionnelle sont plus que jamais les véritables ressorts du progrès social. Une évidence qui figure bien au coeur de la gouvernance publique et des priorités assignées au gouvernement par la plus haute autorité de l'Etat, mais qui peine à s'imposer dans la société civile alors même que celle-ci en est la véritable bénéficiaire. La preuve nous en est donnée par le nombre insuffisant des enseignants chargés de mener à bien ce grand dessein, par le mauvais entretien des écoles et des lycées, par le manque de discipline qui caractérise nombre d'entre eux, par le trop grand nombre d'enfants et de jeunes qui errent dans les rues des villes et des villages de notre pays. Les remarques ainsi formulées ne condamnent pas ceux ou celles qui ont la charge, au nom de l'Etat, de gérer les institutions éducatives et qui font généralement preuve d'un engagement exemplaire. Elles visent la société civile elle-même, autrement dit chacun de nous à la place qu'il ou elle occupe dans cette même société. Comment, en effet, la formation des nouvelles générations serait-elle possible si les citoyens n'en font pas, à leur niveau, la priorité des priorités de leur propre vie ? S'il est vrai qu'il revient à la puissance publique de dégager les moyens financiers nécessaires pour donner un contenu concret aux engagements qu'elle a pris dans ce domaine très stratégique, il l'est tout autant que la bataille – car c'est bien d'une bataille qu'il s'agit – ne peut être gagnée au plan national que si chaque parent veille avec la plus grande attention à l'éducation de ses enfants. Ceci, bien sûr, dans les premières années de leur formation élémentaire mais aussi à l'approche de l'âge adulte lorsque se précise la formation technique ou professionnelle qui fera d'eux des citoyens engagés dans la poursuite des avancées sociales. Tout ceci, dira-t-on, relève du discours bien-pensant, de la théorie. Peut-être, mais il suffit de regarder ce qui se passe autour de nous, en Afrique et partout ailleurs, pour constater qu'aucun progrès n'est possible dans la société moderne si les jeunes générations ne sont pas formées dans de bonnes conditions.
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