Eliminatoires Chan Rwanda 2016 : le Congo attend le Cameroun de pied ferme

« Regardez-les (…) Ils sont prêts… », a indiqué l’entraineur congolais, Isaac Ngata, lors de la séance d’entrainement du 28 octobre. Sur l’aire de jeu, ses poulains (Diables rouges) s’attelaient à des exercices techniques et physiques, des regards parfois détendus, parfois crispés par la concentration. Ils savent en effet que le match contre le Cameroun est un piège qu’il faudra, coûte que coûte, déjouer d’autant plus que leur qualification pour le Chan en dépend. Au cas contraire, la route du Rwanda (pays hôte de la compétition) leur sera bloquée.

À dire vrai, la rencontre Congo-Cameroun est taxée de piège pour les Diables rouges parce qu’ils ont concédé un nul de zéro but partout le 18 octobre à Yaoundé au match aller. Le samedi prochain, au match retour, en cas de nul avec buts les Lions indomptables seront qualifiés pour la quatrième édition de cette compétition continentale réservée aux joueurs évoluant dans leurs pays respectifs. Un peu comme lors des éliminatoires du Chan 2011 où les Camerounais ont éliminé les Congolais, 2-0 à Yaoundé après un match nul de 1-1 à Brazzaville. Tout comme lors des éliminatoires de la CAN junior Rwanda 2009 où le Cameroun a réussi à se qualifier suivant le même schéma ou presque : 0-0 à Brazzaville et 2-0 à Yaoundé.

C’est précisément ce genre de scénario que les Diables rouges ne veulent plus vivre. « On joue à domicile (…) la circonstance veut que la victoire nous qualifie. Il faut donc commencer par ne pas prendre de but en allant chercher cette victoire. On sera un peu plus offensif tout en structurant une équipe soudée défensivement », a expliqué l’entraîneur Isaac Ngata qui semble trouver l’astuce pour donner du fil à retordre aux Camerounais foncièrement physiques dans leur jeu.

Kader Bidimbou et Moïse Nkoukou de retour

Les deux attaquants n’ont pas disputé le match aller. Une indisponibilité due aux pépins physiques. Pour la rencontre du samedi 31 octobre, au stade Alphonse-Massamba-Débat, leur présence sera de beaucoup dans l’animation offensive. « Les deux joueurs sont de belles armes offensives », a reconnu Isaac Ngata avec l’espoir qu’ils seront en mesure de faire l’affaire. En tout cas, c’est la réalité sur le terrain qui dira son dernier  mot sur le sort de chacune des deux équipes et la victoire choisira librement son camp.