En BrefLundi 15 Février 2016 - 12:15
Kinshasa, RD Congo - dimanche 14/02/2016 Un opposant au président congolais Joseph Kabila a été arrêté dimanche par des agents du renseignement militaire au siège de son parti à Kinshasa, selon des témoins. Martin Fayulu, président de l'Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé), a été interpellé vers 14h30 (13h30 GMT) par un groupe de dix personnes en tenue militaire ou en civil dirigées par un officier de la Détection militaire des actes anti-patrie (Demiap) et emmené vers une destination inconnue, selon les témoignages recueillis par l'AFP auprès de passants et de membres de son parti. L'Ecidé est un petit parti ayant signé mercredi l'appel d'une coalition d'opposants à une grève générale le 16 février dans toute la République démocratique du Congo pour adresser un "avertissement" au chef de l’État. M. Kabila est au pouvoir depuis 2001. Centrafrique-présidentielle BANGUI - Les Centrafricains ont voté dimanche dans le calme pour choisir, entre les deux anciens Premiers ministres Anicet Georges Dologuélé et Faustin Archange Touadéra, un président qui devra sortir le pays de trois ans de violences intercommunautaires. Quelque deux millions d'électeurs sont appelés à départager les candidats arrivés en tête du premier tour le 30 décembre, tous deux âgés de 58 ans. Les premiers résultats ne devraient pas être connus avant plusieurs jours. Pour les deux technocrates aux promesses assez similaires, les priorités s'imposent d'elles-mêmes pour relever un pays ravagé par trois années de violences: Burundi-Rwanda-manifestation NAIROBI - Le gouvernement burundais a organisé samedi à travers le pays des manifestations pour dénoncer "les actes d'agression" du Rwanda et de son président Paul Kagame contre le Burundi, qui traverse une profonde crise depuis plus de neuf mois. Kigali avait menacé la veille d'envoyer les dizaines de milliers de réfugiés burundais présents sur son sol vers d'autres pays d'accueil. A Bujumbura, entre 4.000 manifestants, selon des journalistes présents sur place, et plus de 10.000 selon un des organisateurs ont arpenté les rues de la capitale burundaise samedi matin. Depuis le début de la crise politique au Burundi, les relations se sont envenimées pour devenir délétères. Mogadiscio, Somalie | samedi 13/02/2016 Les insurgés islamistes shebab ont revendiqué samedi l'attentat du 2 février contre un avion de ligne de la compagnie Daallo Airlines, dont le bilan - un mort et deux blessés - aurait pu être bien plus lourd si l'engin explosif n'avait pas explosé juste après le décollage. C'est la première fois que les shebab somaliens, affiliés à Al-Qaïda, revendiquent un attentat contre un avion de ligne. Cette opération, même si elle a partiellement échoué, démontre leur capacité à déjouer les mesures de sécurité pourtant importantes mises en place à l'aéroport international de Mogadiscio. Mali-ONU-islamistes BAMAKO - Sept militaires, quatre Casques bleus guinéens et trois soldats maliens, ont été tués vendredi dans le nord du Mali dans deux attaques attribuées à des jihadistes. Alors que ceux-ci multiplient leurs actions dans la région, le camp de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) à Kidal (nord-est) a été la cible d'une attaque combinée qui a fait quatre morts et une trentaine de blessés. Parallèlement, trois soldats maliens sont morts et deux autres ont été blessés dans une embuscade dans la région de Tombouctou (nord-ouest). C'est là qu'une attaque contre une base de policiers nigérians avait coûté la vie à un militaire malien. Nigeria-violences MAIDUGURI - Cinquante-huit personnes ont été tuées et 78 blessées mardi dans un double attentat-suicide perpétré par deux femmes kamikazes dans un camp de personnes déplacées par les attaques du groupe islamiste nigérian Boko Haram dans le nord-est du Nigeria. Ce double attentat pourrait être des représailles à une attaque militaire contre des bastions de Boko Haram la semaine dernière, qui a fait des dizaines de morts dans les rangs du mouvement rallié à l'Etat islamique et permis de libérer des centaines de femmes captives. Tchad-Habré-procès DAKAR - Le procureur du tribunal spécial africain qui juge l'ex-président tchadien Hissène Habré à Dakar a réclamé mercredi sa condamnation pour crimes contre l'humanité, en tant que "véritable chef de service" de l'appareil de répression sous son régime, de 1982 à 1990. Au cours d'un réquisitoire de plusieurs heures, le procureur spécial, Mbacké Fall, a demandé au tribunal "d'entrer en voie de condamnation" pour plusieurs des chefs d'accusation les plus graves, dont crimes contre l'humanité, crimes de guerre et viol, sans préciser de peine dans l'immédiat.
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