Energie électrique du Congo : des transformateurs et autres équipements attendus

Lundi 4 Août 2025 - 9:45

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Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, qui a visité le 3 août les hangars de stockage des pièces de rechange du réseau transport de la société Energie électrique du Congo (E²C) à Mongo Kamba II, à Pointe-Noire, a annoncé l’acquisition sous peu des postes transformateurs et autres équipements. 

Une fois réceptionnée, les équipements seront stockés dans des bâtiments construits grâce à un prêt de l’Agence française de développement d’une valeur de 1 279 754 284 FCFA. « Il y a déjà des commandes passées par Eni et par Pasel dans le cadre des fonds de la Banque mondiale, pour l’achat des transformateurs et beaucoup d’équipements. C’est pour anticiper leur arrivée que nous sommes en train de réaliser le contrôle de la fin des travaux de ces bâtiments », a annoncé Emile Ouosso.

En effet, après avoir réceptionné provisoirement les entrepôts de Brazzaville, à Makabandilou, dans le 9e arrondissement Djiri, le 28 juillet dernier, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique a tenu à toucher du doigt la beauté des bâtiments construits par l’entreprise Central BTP à Pointe-Noire. Situé à Mongo Kamba II, au Nord de la ville, dans l’arrondissement 4 Loandjili, ce site est destiné aux régions électriques Kouilou/Pointe-Noire et Bouenza/Niari.

Sur place, on y trouve deux hangars de stockage dont le premier est destiné exclusivement au stockage des transformateurs électriques et, le second, réservé au stockage des pièces des gaz toxiques et d’une aire de stockage en complément de 983 m². Tout ceci à la grande satisfaction du ministre Ouosso qui a rappelé avoir trouvé à son arrivée un secteur d’électricité très affaissé. Pour lui, depuis deux ans, des efforts sont en train d’être déployés. « Nous nous mettons à trouver les médecins pour faire le bon diagnostic…Cela est en cours, nous avons le groupe Eni qui, en ce moment, est en train de réparer la ligne Pointe-Noire/Brazzaville, nous avons également le financement de la Banque mondiale dont une partie est réservée à cette ligne et une autre à l’achat de tous les équipements qui seront stockés dans ce magasin afin que la demande soit une satisfaction sur le réseau en cas de problème ou de panne », a-t-il poursuivi. Le ministre compte sur l’apport des partenaires déjà identifiés et sur l’informatisation de toute la gestion du secteur ainsi que des réformes en cours pour doter le Congo d’un système d’électricité aussi fort et aussi robuste.

« On ne peut jamais faire de la maintenance des équipements sans pièces de rechange »

Le directeur général d’E²C, Jean Bruno Danga Adou, de son côté, a assuré qu’il y aura des gens qui feront la gestion digitalisée des stockages de telle sorte que chaque produit soit identifié à l’entrée et à la sortie. « Donc, nous saurons exactement le nombre de pièces réceptionnées, sorties et restées. C’est un outil de gestion qui a existé depuis longtemps dans notre pays, mais que nous avons essayé de négliger au niveau de nos structures, et c’est ce qui pose problème au niveau de la comptabilité », a-t-il indiqué.

La présidente du Conseil départemental et municipal, maire de Pointe-Noire, Evelyne Tchitchelle, a rappelé la nécessité de se doter d’une aire de stockage du matériel. « Il était important que nous ayons cette aire de stockage pour le matériel électrique, un espace sécurisé pour l’intérêt d’E²C. S’il n’y a pas de sécurité, nous allons continuer à perdre du matériel. Aujourd’hui, c’est une satisfaction surtout qu’il y aura la digitalisation de tout ce qui est matériel et les caméras de surveillance. Tout ce qui se fait ici c’est pour l’intérêt de la ville mais aussi des citoyens », a-t-elle déclaré.

Conseiller au transport de l'énergie au ministère, Albert Bakala a rappelé que les entrepôts construits à Pointe-Noire et à Brazzaville s’inscrivent dans le cadre de la gestion rationnelle des équipements en temps réel. « On ne peut jamais faire de la maintenance des équipements sans pièces de rechange. En dehors de la sécurité publique, nous ne voulons plus arriver à ce cycle infernal de construction, destruction, reconstruction. Voilà pourquoi, il nous appartient à nous tous d’avoir un regard sur ces installations pour éviter les actes de vandalisme parce que c’est pour l’intérêt supérieur de la nation », a-t-il plaidé. 

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

1- Emile Ouosso visitant le site de Mongo Kamba II / DR 2- Un des deux hangars de stockage des pièces/DR

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