Énergie : le Grand Inga devient un projet pilote pour l’AfriqueMardi 13 Mai 2014 - 18:05 La recommandation a été faite à tous les ministres en charge du secteur de mener un plaidoyer en faveur de ce projet dans toutes les rencontres au niveau africain et international. Le ministre des Ressources hydrauliques et Électricité, Bruno Kapandji Kalala, a représenté du 7 au 10 mai à Abuja, au Nigeria, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo au Forum des chefs de gouvernement sur l’énergie et l’économie. Au cours de cette rencontre, le ministre congolais a exprimé la volonté du gouvernement en vue d’assurer le développement du site d’Inga. Pendant son séjour nigérian, le ministre Bruno Kapandji a participé aux réunions à trois niveaux. Les premières rencontres ont été celles des ministres des secteurs de l’énergie. Les secondes ont, par ailleurs, été élargies aux ministres des Finances alors que les dernières ont réuni les ministres de deux secteurs précitées avec certaines grandes personnalités dont les présidents de l’Usaid, et de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuga, ainsi que le ministre du Plan, des Finances et du Budget du Nigéria et les patrons des entreprises et grandes institutions des finances internationales. Au cours de ces réunions où un accent particulier a été accordé au projet Grand Inga, les chefs de gouvernement se sont engagés, pour la première fois, à soutenir le processus du développement du projet Grand Inga. À l’issue de ces rencontres, tous les ministres en charge de l’Énergie des pays africains ont été instruits de mener un plaidoyer auprès des partenaires au développement, en faveur du projet Grand Inga, qui est désormais devenu un projet pilote pour l’Afrique. Un projet intégrateur pour l’Afrique Selon le ministre Bruno Kapandji, qui a fait le compte-rendu de son séjour nigérian à la presse, à sa descente d’avion à l’aéroport de N’djili, les chefs de gouvernement et autres participants à ces différentes rencontres ont reconnu que le Grand Inga, dans toutes ses différentes phases, est un projet intégrateur pour l’Afrique dans la mesure où il contribue à la lutte contre la pauvreté et assure le développement de la sous-région et du continent tout entier. Les participants à ces rencontres ont, en effet, admis que le Grand Inga va répondre au déficit énergétique de l’Afrique centrale et australe, et d’une partie de l’Afrique de l’est et de l’ouest. Inga, en effet, offre une opportunité considérable pour le développement de l’Afrique, avec un potentiel énergétique renouvelable et bon marché, dont peuvent bénéficier des pays d’Afrique. Le ministre congolais de l’Énergie a, à cette occasion, salué la vision politique et le leadership du chef de l’État, Joseph Kabila, qui a décidé, par ce projet et d’autres encore à travers tout le pays, de faire de la RDC une puissance énergétique pour l’Afrique. Il a également remercié l’accompagnement des partenaires dont la BAD et la Banque mondiale qui viennent de se joindre à ce projet. Fort des avancées enregistrées dans le cadre de ce projet, Bruno Kapandji Kalala a indiqué que, malgré les oppositions, le projet Grand Inga sera réalisé grâce au leadership du président de la RDC, Joseph Kabila. Une feuille de route pour mobiliser des fonds À l’issue de cette réunion d’Abuja, une feuille de route a été envisagée par les présidents de la BAD et de l’Usaid pour la mobilisation des fonds en faveur du développement du site hydroélectrique d’Inga. Selon le ministère congolais en charge du secteur cité par l’Agence congolaise de presse, ces deux partenaires au développement de l’Afrique ont noté que le développement du site d’Inga, par phases, est une alternative durable pour la desserte en énergie du continent. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo 1: Une photo de famille entre le ministre Bruno Kapandji et les personnalités participant à cette réunion
Photo 2: Les ministres congolais et nigérian en charge de l'Énergie |