Enseignement supérieur : Bruno Jean Richard Itoua place la formation et l’emploi au cœur de la réformeMardi 26 Juillet 2016 - 16:15 Le ministre congolais de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Itoua était à Paris pour des prises de contact. Il a rencontré les responsables de l’Unesco et le directeur de l’OGES (Office de gestion des étudiants et stagiaires), Hervé Effenguet, pour des séances de travail. Rupture et changement de paradigme ont été au centre de la communication du ministre. Devant la presse, Bruno Jean Richard Itoua, qui a pris ses nouvelles fonctions le 30 avril dernier, continue à explorer le fonctionnement, à passer des messages, à partager une nouvelle vision de son ministère sans perdre de vue certains impératifs, parmi lesquels : « Inscrire le fonctionnement de l’OGES dans certaines orientations stratégiques, dans la production d’une élite de qualité au Congo », considérant l’organisation comme « le premier acteur, le meilleur interlocuteur et le meilleur informateur » des étudiants de l’Enseignement supérieur. Bruno Jean Richard Itoua a rappelé la mission de l’Enseignement supérieur, celle d’apporter une réponse appropriée dans la formation, l’élaboration, la structuration, la formulation d’une offre de qualité, en adéquation avec l’emploi, sans perdre de vue que « les facultés et les grandes écoles doivent continuer à produire des intellectuels, incarner la connaissance et les besoins du Congo ». Il a insisté sur la transmission des connaissances et du savoir, ainsi que des valeurs de la nation. Ce qui relève d’une responsabilité historique, essentielle pour bâtir l’avenir. Le ministre de l’Enseignement supérieur a aussi évoqué une nécessaire rupture, pour faire du Congo une marque d’excellence, en plaçant l’action au centre de l’enseignement : faire de l’université Marien Ngouabi, une référence de l’intelligence en Afrique francophone, voire au-delà ; hisser l’université Denis Sassou N'Guesso aux standards internationaux ; poursuivre et accélérer les efforts dans l’enseignement privé ; répondre à l’adéquation formation/emploi ; donner aux étudiants congolais à l’étranger les mêmes conditions d’accès, notamment aux filières d’excellence. Un défi atteignable, grâce à la responsabilité, à l’effort et à l’amour de la patrie. Bruno Jean Richard Itoua souhaite que l’enseignement supérieur cesse de produire des chômeurs, en conformité avec la vision du président de la République, Denis Sassou N' Guesso. Il plaide pour un changement de paradigme, veut distiller à l’Enseignement supérieur congolais un autre modèle, grâce à une meilleure gestion des compétences des étudiants, à un environnement qui prend en compte les besoins et les moyens, grâce aussi au dialogue nécessaire entre les acteurs congolais. Le ministre pense qu’il faut toujours s’atteler à trouver des réponses appropriées, à proposer des réponses structurelles face à des problèmes structurels, comme ce fut le cas avec les récentes grèves dans les universités. Selon lui, il faut que les universités se dotent d’une autonomie financière réelle. Concernant la situation sociale des étudiants congolais à l’étranger, l’urgence selon lui, c’est la modernisation et l’amélioration du suivi et des relations avec leur pays d’accueil. Il reconnaît aussi un besoin urgent d’amélioration de la communication du ministère de l’Enseignement supérieur, notamment son site, des conditions d’obtention et d’augmentation du nombre de boursiers, pour un budget en adéquation avec les ressources du pays. Noël Ndong Notification:Non |