Fête de la Nativité : le CHU redonne le sourire aux enfants malades

La tradition a été respectée au CHU de Brazzaville à l’occasion de la fête de Noël, car la direction générale a remis des jouets composés de voitures et avions pour les garçons et poupées pour les filles. « Le 25 décembre de chaque année, c’est la fête de la Nativité, tous les enfants sont de la fête. Nous avons une catégorie d’enfants qui, malheureusement ce jour-là, n’ont pas la possibilité de fêter comme tout le monde, c’est ainsi que nous nous sommes dit que les laisser en marge de cette fête n’était pas bien. Alors nous organisons chaque année une cérémonie comme celle-ci, au cours de laquelle nous leur distribuons des jouets et leur donnons à manger », a expliqué le Dr. Bernard Ovoulaka.

Le directeur général du CHU a, par ailleurs, souhaité une prompte guérison aux malades afin qu’ils puissent quitter le lit de l’hôpital avant le 1^er janvier prochain pour faire la fête avec leurs parents restés à la maison. Interrogé sur certaines critiques faites à cet hôpital, notamment concernant ses prestations, Bernard Ovoulaka a indiqué ce n’était pas toujours de la faute du CHU. « Il y a des gens qui, quand quelqu’un est malade, l’emmènent dans les églises, chez les charlatans, ou le tripotent dans des cabinets médicaux qui n’ont pas souvent les qualifications requises, ils l’évacuent au CHU en phase terminale pour qu’il meure aux urgences alors qu’en principe une personne ne peut pas mourir aux urgences, elle ne peut mourir que dans les services », a-t-il déploré.

C’est ainsi qu’il a exhorté tous les Congolais à amener les malades tôt à l’hôpital pour éviter certains cas de décès. Lorsqu’un malade arrive à temps à l’hôpital, a-t-il commenté, le diagnostic est posé, généralement il peut s’en sortir. Il a enfin insisté sur le fait que le CHU était la seule structure au Congo qui a le plus de compétences. « Nous sommes en train de tout faire pour que nous ayons tous les moyens de diagnostic, il y a un travail énorme qui est abattu par le gouvernement pour faire en sorte que le CHU retrouve sa place, c’est notre combat et nous sommes en train de nous déployer », a conclu Bernard Ovoulaka.

Rappelons que cette cérémonie a été précédée par une messe d’action de grâces dite dans le hall de l’hôpital à l’occasion de cette fête de l’Église universelle. Présidant cette messe en cette date qui marque également la naissance de Jésus-Christ, l’aumônier du CHU, l’abbé Paul Diassouka, a exhorté les malades admis dans cet hôpital à ne pas désespérer.