Football : le sélectionneur Santos Muitubile veut arrêter avec les Léopards

Le sélectionneur des Léopards locaux de la RDC, Santos Muitubile, n’a pas réédité l’exploit de la première édition du Championnat d’Afrique des Nations (Chan) en 2009 en Côte d’Ivoire lorsque la RDC s’adjugeait le trophée. Comme en 2011 au Soudan lors de la deuxième édition, Santos Muitubile n’a pas réussi à qualifier la RDC en demi-finale de la troisième édition organisée du 11 janvier au 1^er février en Afrique du Sud.

Et le séjour de la délégation congolaise en Afrique du Sud a été quelque peu rocambolesque, avec l’information de leur déguerpissement de l’hôtel à Polokwene livrée par le coordonnateur des équipes nationales et vice-président à la Fédération congolaise de football association (Fécofa), Théobald Binamungu -information démentie par Santos Muitubile- ; il y a également la sempiternelle question des primes des joueurs, l’engueulade du président de la Fécofa, Constant Omari, sur les joueurs après la défaite contre le Gabon, etc.

Après l’élimination en quarts de finale devant le Ghana, le sélectionneur Santos Muitubile a fait une déclaration à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC). « J’arrête avec le football congolais dans six mois », a-t-il averti. « Si l’on ajoute les trois mois prestés sans être payé, cela en fera neuf», a poursuivi le sélectionneur des Léopard locaux pour réclamer d’une certaine manière sa rémunération.

Selon Santos, « il y a des dirigeants de la fédération qui ne sont pas à leurs places en semant le désordre dans la gestion du football national ». Et il a épilogué en ces termes : « De toute façon, j’attends le retour du président de la Fécofa de l’Afrique du Sud pour m’entretenir avec lui de la grave situation qui prévaut dans cette discipline (football) et, également, les autres membres du comité exécutif  pour en finir une bonne fois pour toutes. Sinon, je n’ai plus envie de rester dans ce milieu, bien que j’y ai consacré la grande partie de ma vie. Les joueurs, mes enfants, vont rester orphelins, mais je n’y peux rien ».