Formation : des élèves initiés à la danse par les Ateliers NtsimouVendredi 18 Février 2022 - 17:30 La formation est donnée aux enfants par les Ateliers Ntsimou de Rufine Woté, danseuse et coach sportive, venue droit de France pour monter un projet culturel d’échange et de partage sur la danse dans des écoles. Très attachée à la culture de son pays d’origine, Rufine Woté a initié une formation d’une semaine en raison d’une heure et demie par jour, à l’endroit des enfants des classes de CE2, CM1 et CM2 des établissements scolaires de Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville. Il s’agit des établissements ci-après : École Angélique-Massé ex Moundongo (une école des sœurs), complexe scolaire Père Lucien-Yhuel ex Moussakanda, et Auguste-Bitsindou. « J’ai choisi les petits de l’école primaire de CE2 jusqu’au CM2 pour un premier projet, parce qu’ils sont du niveau intermédiaire, pas trop petits, pas trop grands. C’est un moyen de leur faire prendre conscience de leur corps, parce que la danse ce n’est pas seulement le mouvement, mais c’est aussi la compréhension, la circulation du mouvement dans le corps, les énergies, la respiration. J’ai trouvé des enfants magnifiques, disponibles et disciplinés », a signifié Rufine Woté. Pour la responsable des Ateliers Ntsimou, elle ne fait que partager son expérience aux enfants à travers ce projet qui répond à celui que ces écoles possèdent. « Je travaille beaucoup sur la pédagogie en Europe. Je donne beaucoup de cours de danse et de sport auprès des enfants et des adultes. J’ai aussi développé ma façon d’enseigner et je pense qu'elle n’est pas incompatible avec ce qu’on peut faire ici. Donc, je viens pour partager aussi cette culture auprès des enfants et partager aussi mon expérience », a-t-elle dit. Si pour la première saison Rufine Woté a animé cette formation avec des fonds propres à l’exception de l’apport de ses amis artistes, photographes, percussionnistes, chanteurs, passionnés de la culture…, pour la seconde elle souhaite bénéficier du soutien des partenaires dont les organismes onusiens et les institutions congolaises. « L’idéal serait de le faire plusieurs fois dans l’année. Après la première session cette année, nous voudrons la deuxième session l’année prochaine. J’espère qu’on va trouver des partenaires qui vont nous soutenir. J’en profite de l’occasion pour faire appel à l’Unicef, au ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, et celui de la Culture et des Arts. J’irai les voir après cette première expérience, car avec un tout petit peu de soutien, nous pourrons faire de grandes choses et aller plus loin. Si pour la première saison on a travaillé avec une équipe, pour la seconde, si nous avons du soutien, on va travailler avec plusieurs équipes et dans plusieurs écoles », a-t-elle promis. Rufine Woté souhaite aussi qu’un jour ces enfants soient en possession des infrastructures leur permettant de bien pratiquer le sport, notamment une belle salle de sports, un gymnase dans un établissement. Dans le cas d’espèce, elle a travaillé avec les enfants dansant pieds nus avec leur tenue kaki. « L’idéal serait que ça devienne un lieu d’expression, un lieu de partage. C’est vrai, on chante et on danse à l’école, mais aujourd’hui, on peut donner une autre dimension au chant et à la danse. Je ne dis pas que tous les enfants doivent être des sportifs de haut niveau, des danseurs ou des percussionnistes, mais l’art fait rêver. L’idéal c’est de faire d’eux des adultes, peut-être les meilleurs. J’adore les enfants, car ils sont l’avenir de demain et j’espère continuer avec eux la saison prochaine », a-t-elle souligné. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :1- Rufine Woté en pleine formation / DR
2- Des enfants pratiquant la danse / DR
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