Formation : des jeunes africaines appelées à postuler pour la gestion du spectre

La formation permettra de former des jeunes femmes aux questions relatives au spectre; de développer la sensibilisation et les compétences de base en matière de gestion du spectre et de motiver les stagiaires dans leurs études sur les questions de spectre. En effet, la gestion du spectre radioélectrique est le processus de régulation de l'utilisation des fréquences radio afin de promouvoir une utilisation efficace et d'obtenir un gain pour la société. Le terme « spectre radioélectrique » fait généralement référence à l'ensemble de la gamme de fréquences allant de 1 Hz à 3 000 GHz (3 THz) qui peut être utilisée pour les communications sans fil.

Prévue en août prochain pendant une semaine, cette formation comporte deux sessions, à savoir la première qui se déroulera à Yaoundé, au Cameroun. Au total, deux cents jeunes femmes seront sélectionnées dans les pays francophones d'Afrique. Ouverte à ces jeunes femmes inscrites en dernière année d’études universitaires, cette formation sera entièrement financée.

Pour ce programme, les candidates doivent être âgées entre 19 et 23 ans; inscrites en ingénierie des télécommunications, cybersécurité, informatique, science informatique, science des données et domaines connexes ; avoir de solides compétences en matière de communication, d'analyse et de rédaction ; avoir un niveau avancé en français ; détenir un passeport valide, etc.

Les candidates doivent également être originaires du Congo, du Mali, du Gabon, du Cameroun, du Cap-Vert, du Sénégal ; du Togo ; de la Côte d’Ivoire, de la Guinée équatoriale, de la Guinée Conakry et Bissau ; de la Centrafrique ; de Djibouti, d’Algérie ; du Bénin ; du Burkina Faso ; des Comores ; de Madagascar ; du Maroc ; de la Mauritanie ; de Maurice ; du Niger ; du Rwanda ; de Sao Tomé-et-Principe ; des Seychelles ; du Tchad, et de la Tunisie.

La Prida est une initiative conjointe de l'Union africaine (UA), de l'Union européenne et de l'Union internationale des télécommunications qui permet au continent africain de profiter de la numérisation en abordant les différentes dimensions de l’offre et de la demande en matière d’internet à large bande en Afrique et en renforçant les capacités des États membres de l'UA dans le domaine de la gouvernance de l'internet.