Gestion du spectre des fréquences : un séminaire régional s'ouvre lundi à Brazzaville

Le seminaire régional de formation sur la notification des assignations de fréquences et l’utilisation du logiciel de gestion de fréquences dans les pays en développement (SMS4DC) va se tenir du 30 septembre au 4 octobre  au siège de l’Arpce. A travers ce rendez-vous dont les travaux seront dirigés par Yves Castanou, directeur général de l’Arpce, en présence du représentant de l’UIT-Afrique centrale, Jean-Jacques Massima-Landji, l’UIT entend apporter de nouveaux outils capables de soutenir les pays en développement dans la gestion du spectre de fréquences.

Le SMS4DC est un programme informatisé de gestion du spectre mis à la disposition des pays en développement. Il facilite la gestion des actions aussi cruciales en lien avec les processus d’assignation et de notification des fréquences radioélectriques. Peu coûteux, ce logiciel est extrêmement complexe avec de nombreuses caractéristiques et de nombreuses fonctions techniques qui nécessitent une initiation préalable.

Selon un communiqué de presse de l’Arpce qui cite son directeur des ressources en fréquences, Benjamin Mouandza, « les assises de Brazzaville tombent ainsi à point nommé. Les participants au séminaire saisiront la meilleure opportunité pour harmoniser, au niveau du continent africain, les politiques en matière de gestion du spectre des fréquences sur la base des meilleures pratiques internationales ».

Parmis ces bonnes pratiques, le document souligne l’attribution des licences, le traitement des interférences nuisibles, la tarification, la notification, mais aussi la gestion des tableaux nationaux d’attribution des fréquences, afin de les rendre disponibles pour le haut débit large bande en Afrique.

L’initiative de l’UIT de tenir ce séminaire à Brazzaville conforte l’Arpce dans son engagement à favoriser l’avancement des télécommunications en Afrique, en général, et au Congo, en particulier. Le but étant de promouvoir l’accès de la population aux technologies numériques actuelles et à venir.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l'initiative Politique et régulation pour l'Afrique digitale qui est une initiative conjointe de l'Union africaine, de l'Union européenne et de l'UIT.

« Elle permet de rendre disponible, sur le continent africain, l’accès universel et abordable à l’internet haut débit large bande, en facilitant l’utilisation efficace du spectre des fréquences », a indiqué Benjamin Mouandza, dans le même document.

Le but ultime est de tirer parti des avantages de la numérisation en abordant les différentes dimensions de l'offre et de la demande de l’accès haut débit tout en renforçant les capacités des États membres de l'Union africaine dans le domaine de la gouvernance de l'internet.