Grand prix Martial-Sinda de la poésie francographe: trois Congolais finalistes

Huppert Malanda  pour « Cette patrie de blessures et de rêves" dans la catégorie Grand Prix,  Kelly Mowendabeka, pour "Poème liminaire ode à la patrie", en catégorie meilleur poème inaugural et aussi finaliste en catégorie meilleur poème final, et Giovanni Liompeka dans  « Mugissements » sont les trois poètes congolais retenus. Neuf finalistes dans chaque catégorie ont été retenus selon le thème choisi : « La négritude hier et la néo–négritude aujourd’hui : mémoire-histoire et résistance ».

Le Grand prix Martial-Sinda de la poésie francographe est ouvert aux poètes francographes résidant dans les pays du Sud (Afrique, Asie, Haiti, Amérique latine…) et dans les départements d’Outre-mer.

Premier poète de l’Afrique équatoriale française (AEF), Martial Sinda a publié en 1955 " Premier chant du départ", aux éditions Seghers. En 1956, il est le récipiendaire du Grand prix littéraire de L’AEF (remis pour la première fois à un Noir). Il a été professeur honoraire en histoire contemporaine à la Sorbonne-Nouvelle. En 2006, il est le parrain du Printemps des poètes des Afriques et d’ailleurs. Il succède au parrain inaugural, le poète révéré Jacques Rabémananjara (Grand prix de la francophonie de l’Académie française en 1988). Il  a quitté la terre des hommes le 2 avril 2015.