Hommage à Tabu Ley : les musiciens sollicitent une journée dédiée à la rumba congolaiseLundi 9 Décembre 2013 - 17:00 Ils en ont fait la demande expresse au président de la République, au gouvernement et aux deux chambres du Parlement de sorte à immortaliser la date du décès du Seigneur ley. Une pléiade d’artistes musiciens réunis autour de celui qu’ils considèrent affectueusement comme leur maître à penser, le seigneur Tabu Ley, il n’y avait pas meilleure image d’unité et d’amour que ses pairs pouvaient lui rendre le lundi 9 décembre au moment où se clôturaient ses obsèques. Ils étaient tous là, ou presque, de la vieille à la nouvelle génération, tous confondus, chacun prospectant dans son esprit, un brin de souvenir sur lequel il pouvait s’accrocher pour garder de façon pérenne, la mémoire du seigneur Ley. Après les interventions des politiques et la levée du corps vers le cimetière de Nécropole entre Ciel et terre, Koffi Olomide, celui qu’ils ont choisi comme leur porte-parole, est monté sur la tribune pour rendre hommage, au nom de la communauté artistique, au Seigneur Tabu ley dit « Rochereau ». Dans son intervention, le patron de Quartier Latin a fait part de la décision que lui et ses pairs, mais aussi, tous ceux qui se reconnaissent en l’œuvre de Tabu ley, venaient de prendre, celle de faire de la date du décès de l’illustre disparu, le jour de la fête de la rumba congolaise. La demande a été expressément faite au président de la République, au gouvernement et aux deux chambres du Parlement de sorte à officialiser cette date à travers laquelle le pays pourra honorer ses artistes musiciens. Des applaudissements nourris ont accompagné cette requête comme pour dire qu’elle a été entérinée avant même son examen par les structures compétentes. C’est à l’unisson que les artistes musiciens, du plus petit au plus grand, ont tenu à honorer la mémoire de cette icône de la chanson congolaise en qui, beaucoup d’entre eux, se reconnaissent. Dans son discours, Koffi Olomide évoque la riche carrière de Tabu Ley en le peignant comme « la plus brillante des gloires de la musique congolaise et africaine ». Il a loué l’extraordinaire talent incommensurable de celui qu’il considère comme un « guide » et un « maitre » et dont l’œuvre monumentale restera à jamais égalée. Alain Diasso Légendes et crédits photo :La chapelle ardente où fut exposé le cercueil de Tabu ley |