Interview. Arsène Vembé : « Nous voulons redorer l’image du tennis congolais »

Vendredi 23 Juin 2023 - 14:49

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le secrétaire général de l'Association des joueurs de tennis du Congo (AJTC), Arsène Moukouma Vembé, va organiser du 15 au 22 juillet prochain, à Brazzaville, une formation de tennis, en faveur des enfants âgés de 5 à 18 ans, en vue de leur permettre de devenir des champions dans la discipline. Dans l'interview qu’il nous a accordée, il nous en dit un peu plus.

Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Quel est le but de la formation de tennis que vous comptez organiser au profit des enfants âgés de 5 à 18 ans ?

Arsène Moukouma Vembé (A.M.V.) : Cette formation vise à apprendre aux jeunes congolais à jouer au tennis. Elle permettra également de jeter des bases solides du succès futur de ce sport en République Congo. Elle sera dispensée de façon progressive. Nous commencerons par ce que nous appelons mini tennis. Ensuite, nous enchaînerons avec l’amélioration des habiletés pour terminer avec la transition sur un terrain complet.

L.D.B.C. : Quelles sont les conditions d'éligibilité à cette formation ?

A.M.V. : Les conditions d'éligibilités pour les apprenants sont très simples. Nous nous adressons aux neuf mairies des communes de Brazzaville ainsi qu’aux écoles privées situées aux alentours de l’école militaire général Leclerc. Les animateurs, quant à eux, seront composés des anciens joueurs de tennis ayant passé leurs stages de formation avec les experts de la Fédération internationale de tennis. Pendant la formation, la préparation physique des apprenants sera assurée par Des professeurs et étudiants de l'éducation physique. Nous tenons aussi à souligner que tout cela se fera sous la supervision des experts internationaux.

L.D.B.C. : Qu’est-ce qui vous motive à organiser cette formation ? 

A.M.V. : En toute franchise, je pourrai dire sans me tromper que le niveau du tennis congolais est très en dessous de la moyenne. Il faut aussi signaler le manque d’infrastructures adéquates dédiées à ce sport noble. Pour ne rien arranger, les encadreurs nationaux n’ont toujours pas le niveau requis. Ils ne bénéficient presque pas de stages de formation. Raison pour laquelle, pour essayer de répondre à ce besoin, nous organisons cette formation, dans l'espoir que grâce à ce genre d’initiative, progressivement, nous réussirons à redorer l’image du tennis congolais.

L.D.B.C. : Votre dernier mot

A.M.V. : Nous voulons apporter notre pierre à l’édifice car, dans le but de bien mener son action, une fédération vit en symbiose avec les associations qui œuvrent dans son secteur d’activité. L'AJTC est ouverte et soumise aux conditions édictées par les autorités sportives congolaises.

 

Propos recueillis par Chris Louzany

Légendes et crédits photo : 

Arsène Moukouma/DR

Notification: 

Non