Jeux africains de Brazzaville 2015 : la WKF veut élever le niveau de la compétition

Jeudi 18 Juin 2015 - 18:45

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La Fédération mondiale de karaté (WKF)  entend relever  le défi de rehausser les combats  des Jeux africains  de Brazzaville en les organisant  à la dimension  qui s'approcherait  à ceux des championnats  du monde de la  discipline.

Dieudonné Okombi, membre de la WKF  a dévoilé la position de la fédération mondiale  le 18 juin dans un entretien avec Les dépêches de Brazzaville.  Pour lier la parole à l’acte, la WKF a remis le 17 juin  au Comité d’organisation des jeux africains (Coja) cinq surfaces de compétitions communément appélées tatamis. La cérémonie s’est déroulée en présence du Comité national olympique et sportif congolais et la Fédération congolaise de karaté et arts martiaux affinitaires.  « La Fédération mondiale a mis à la disposition de l’Ufak des tatamis  pour l’organisation des Jeux. Nous les avons remis   au Coja pour la réussite de ces jeux. En dehors des tatamis, nous avions eu  l’accord pour les video-replay qui seront montés autour des tatamis pour la bonne tenue des compétitions de karaté », a expliqué  Dieudonné Okombi.   Le président du Coja, Jean Lounana Kouta a apprécié le geste tout en promettant d’en faire bon usage. Après les Jeux africains en effet,  une bonne partie des surfaces de compétition reviendra à la Fécoka-Ama comme lors des jeux de Maputo ou encore d’Alger. Les deux autres iront au Gabon pour les championnats d’Afrique.  Outre les tatamis, les compétiteurs  auront un autre problème à résoudre : celui de l’équipement.

Dans l’entretien, l’ancien président de la Fécoka-Ama a rappélé les nouvelles mesures prises par la WKF avant le début de la compétition. Désormais tout équipement doit être homologué par la WKF. Que ce soit les kimonos, que ce soit les protections, les plastrons, les gants, les protèges tibias, les protèges pieds. Les équipements qui ne sont pas homologués ne seront pas acceptés. « Les équipes qui viennent savent que pour prendre part il faut avoir les équipements demandés. Les kimonos de karaté sont spécifiques. Ceux de judo et de taekwondo ne sont pas comparables. Si les équipements ne sont pas conformes, l’athlète peut être disqualifié », a-t-il souligné.

Le grand succès des jeux africains ne dépend pas seulement de l’apport matériel mais aussi de l’appui technique. la WKF entend résoudre ce problème en mobilisant les experts de la fédération mondiale chacun selon ses compétences en vue d’apporter leur touche dans  l’organisation. Des spécialistes de l’arbitrage animeront  des stages d’arbitrage et stage technique pour entraîneurs. « Les coaches doivent savoir comment coacher parce qu’il y a un nouveau système avec des cartes que l’on met à leur disposition au  cours de la compétition. La KWF ne veut plus voir les athlètes perdre leurs points à cause de l’ignorance des règles de leur coach. Il y aura aussi des spécialistes de l’anti- dopage qu’on a retenu. Il est rendu obligatoire dans toutes les compétitions de karaté », a indiqué le membre de la WKF.

 

 

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James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Me Dieudonné Okombi, membre de la WKF (Photo DR)

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