Jeux africains de Brazzaville 2015 : l’UA et le Coja Congo signent l’acte de confirmation

C’est désormais officiel. Berceau des Jeux africains en 1965, Brazzaville abritera en 2015 les onzièmes Jeux panafricains coïncidant avec le cinquantenaire de ceux-ci. Attribués pour la première fois au Congo le 3 septembre 2011 à Maputo par le Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA), l’Union africaine devenue propriétaire des Jeux après la dissolution du CSSA, a confirmé le choix de Brazzaville dans le protocole d’accord signé le 23 novembre entre Mustapha Sidiki Kaloko, commissaire chargé des affaires sociales de l’Union africaine, et Léon Alfred Opimbat, ministre congolais des Sports et de l’Éducation physique. La cérémonie s’est déroulée à Brazzaville au cours de la réunion conjointe, Union africaine, Association des comités nationaux olympiques d’Afrique, l’Union des confédérations sportives africaines et le Coja Congo. Le pays hôte de la compétition a également reçu les symboles de l’UA, comme une marque de confiance et de reconnaissance.

En signant ce document, le Congo s’est engagé à faire respecter le timing de la préparation infrastructurelle afin de donner à la jeunesse africaine des infrastructures dignes de ce nom. « Je vous assure que le Congo fera son devoir pour être dans le temps et les délais », a souligné Firmin Ayessa, ministre d’État, directeur de cabinet du président de la République. « Nous donnons la possibilité à l’Union africaine de faire que toute l’Afrique se retrouve au Congo et en contre-partie nous avons pris l’engagement de créer toutes les facilités nécessaires liées à la préparation des Jeux africains notamment les infrastructures. Tout le travail reste à faire », a ajouté Léon Alfred Opimbat.

Les délégués évaluent à 32% l’exécution de la préparation infrastructurelle

Lors du rapport de la visite d’inspection des infrastructures, les délégués de la mission conjointe ont évalué à 32% le niveau de construction des travaux, saluant ainsi les efforts remarquables et l’engagement du gouvernement congolais en faveur de la mise en œuvre des infrastructures des jeux « entourées d’un environnement africain fantastique ». 

« L’équipe d’inspection ainsi que les confédérations ont exprimé leur satisfaction par rapport aux progrès réalisés dans le cadre des préparatifs des Jeux africains 2015. Un consensus général s’est dégagé du fait que de gros efforts doivent être déployés par l’UCSA, la Commission  de l’Union africaine, les Confédérations sportives internationales et le pays hôte pour permettre aux Jeux africains d’être qualificatifs aux Jeux olympiques de Rio en 2016 », ont-ils souligné dans leur rapport. La date de livraison des infrastructures est prévue en mars 2015. L’équipe d’inspection, par ailleurs, souhaite que les confédérations sportives participantes apportent leur expertise pour que les infrastructures en construction soient conformes aux standards internationaux, avant de noter avec regret l’absence de certaines d’entre elles. « Leur absence, a signifié la mission conjointe, peut porter préjudice à la préparation des Jeux africains. »

Selon cette mission les Confédérations présentes ne pouvaient pas déterminer si les installations respecteront leurs normes étant donné qu’elles sont en cours de construction, recommandant aux confédérations d’entreprendre des visites d’inspection spécifiques pour les disciplines concernées lors de la prochaine réunion conjointe.

Les Confédérations appelées à travailler avec le Coja pour la création des conditions techniques

Outre les infrastructures, le Congo entend continuer le travail de la préparation administrative en associant à la Coordination du Coja, un comité exécutif des Jeux africains et des commissions spécialisées. Le but est d’assurer la réussite de l’événement. Il a proposé la date du 18 au 31 juillet 2015 pour le déroulement de la compétition et a également présenté la liste d’une vingtaine de disciplines olympiques, deux paralympiques et deux autres de démonstrations qui devraient figurer dans le programme. La date et le programme qui ont été soumis au débat, n’ont pas été adoptés. Ils pourraient l’être au cours de la prochaine mission d’autant plus que certaines fédérations, notamment celle du canoë kayak, ont manifesté la volonté de voir leur discipline y figurer, le Congo ayant beaucoup de cours d’eau. Les délégués souhaitent que les Confédérations travaillent en harmonie avec le Coja pour la création des conditions techniques. Le programme de la compétition a également été adopté.

En vue d’aider le Congo à remporter le maximum de médailles au cours de ces jeux, le comité olympique algérien s’est engagé à offrir à titre bénévole un stage de formation  aux athlètes du pays hôte.