Journée de l’enfant africain : vulgariser et appliquer intégralement les lois nationales et internationalesVendredi 16 Juin 2017 - 19:15 La direction départementale des Affaires sociales du Kouilou a organisé le 16 juin à Madingo-Kayes la 27e journée de l’enfant africain autour d’un focus qui a reuni les enfants, les parents, les autorités locales et plusieurs partenaires sociaux, soucieux du devenir de l’enfant. « Accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances des enfants de l’Afrique d’ici 2030 » est le thème de cette année. Il a été choisi afin de redonner l’occasion de mettre en avant l’application de la lecture des différents instruments juridiques en faveur de l’enfant. « Il est donc impérieux que l’humanité comprenne et accepte qu’il est grand temps d’accélérer la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances pour les enfants, particulièrement ceux de notre département. Oui, l’accélération de la protection, de l’autonomisation et de l’égalité des chances doit se faire maintenant, et ce, en tenant compte des Objectifs de développement durable en faveur des enfants en Afrique, en lien avec la Charte africaine des droits et du bien -être de l’enfant. C’est cela la quête du bien-être social et économique au profit de nos enfants », a dit le directeur départemental des Affaires sociales au Kouilou, Firmin Sembé. Face à la méconnaissance des droits des enfants et aux nombreux préjudices dont ils sont victimes, il faut réagir par des actes et non par des mots. « Il est donc temps et impérieux chers parents de nous consacrer votre énergie à la lecture de nos droits et surtout à leur application intégrale, sans quoi sera ôté à nous le droit à la santé, à une éducation digne, car les enfants soumis à la violence, à l’exploitation , à la maltraitance, à l’abandon total encourent plusieurs risques », a dit Déo Christ Diamondzo, député junior du Parlement du Kouilou. Expliquant son engagement sans réserve à la protection de l’enfance par des actions diverses de l’enfance, Micheline Potignon Ngondo, présidente de l’Association Ngondo pour la lutte contre la pauvreté (ANLCP) a renchéri : « j’ai toujours rêvé du bien–être des enfants. Désormais, il ne suffit plus simplement de reconnaitre et de comprendre les devoirs de la société envers les enfants mais d’agir pour traduire les convictions en acte, c’est le combat que j’ai toujours mené et guidé par l’intérêt supérieur de l’enfant. Je me suis engagé à initier et proposer la loi portant protection de l’enfant en République du Congo durant mes deux mandats parlementaires 2002-2012. La présente loi vient résoudre trois problèmes fondamentaux : Qu’est-ce qu’un enfant ? Quels sont les devoirs et droits de l’enfant ?, Comment est organisée la protection de l'enfant? Qu’il s’agisse de l’enfant délinquant ou de l’enfant victime d’une infraction ». La vulgarisation de ces textes et des autres instruments nationaux et internationaux de protection de l’enfant préoccupent le département en charge des affaires sociales. C’est ce qui justifie la communication faite par Jean- Claude Didier Bouiti, procureur de la République près le tribunal des enfants sur la présentation de l’arsénal juridique actuel de protection de l’enfant. La Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, la loi n° 4-2010 portant protection de l’enfant en République du Congo etc…ont été cités entre autres par le magistrat pour étayer sa communication. La journée de l’enfant africain est célébrée en mémoire des enfants de Soweto en Afrique du sud massacrés le 16 juin 1976 pour avoir protesté contre la mauvaise qualité de traitement . Ces enfants exigeaient, entre autres, de recevoir les enseignements dans leurs propres langues. Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :La photo de famille des participants au focus sur la protection de l'enfant
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