Journée internationale de la jeunesse africaine: le gouvernement rappelle le rôle des jeunes pour leur épanouissement

La Journée internationale de la jeunesse africaine est célébrée le 1^er novembre de chaque année. « Briser les  barrières à une  participation et une inclusion significative des jeunes dans le plaidoyer » est le thème choisi cette année. Il met un accent particulier, selon  Hugues Ngouélondélé, sur  la participation des jeunes au processus d’élaboration, de prise de décision, de mise  en œuvre et de suivi–évaluation des politiques nationales et locales.

Cette journée a été instituée par l’Union africaine  en 2006, lors du sommet de Banjul consacré à  l’adoption de la charte de la jeunesse africaine.  L’objectif étant de promouvoir la reconnaissance du rôle clé que jouent les jeunes dans la construction des sociétés africaines, en tant qu’acteurs du changement social, de la croissance économique et du développement durable.

« Cette démarche conforme aux aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine pour l’édification de l’Afrique que nous voulons est entièrement en phase avec le programme de société de son excellence monsieur le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, ‘’Ensemble poursuivons la marche’’, qui accorde une place prépondérante à la jeunesse  de notre pays », a précisé le ministre en charge de la Jeunesse.

Il a assuré qu’ à l’instar du processus participatif et inclusif ayant conduit à la définition du projet Youth connekt Congo, le gouvernement  ne cessera pas d’associer cette  couche de la population  pour toute initiative visant son épanouissement. L’essor démographique de la population africaine, a-t-il reconnu,  constitue un atout  pour le développement du continent. La population africaine, a-t-il rappelé, est la plus jeune de la planète avec 40% de personnes âgées de moins de 15 ans.

La Constitution du Congo, a précisé le ministre, a consacré le Conseil consultatif de la jeunesse comme un organe chargé d’émettre au président de la République et au gouvernement des suggestions sur les questions liées  au plein épanouissement de la jeunesse dans le cadre d’une gouvernance  intergénérationnelle.

« Le secrétariat général en fin de mandat  vient d’être renouvelé. Dans un proche avenir, il en sera  de même pour l’assemblée générale afin de lui permettre de jouer  pleinement son rôle. Dans le cadre du dialogue  permanent entre  le gouvernement, la société civile, les associations de jeunesse et autres parties prenantes, le ministère en charge de la Jeunesse travaille en étroite collaboration avec les jeunes , à la recherche des solutions aux nombreuses problématiques auxquelles ils sont confrontés », a souligné Hugues Ngouélondélé.