![]() Justice belge : l’affaire de passeport falsifié de Moïse Katumbi classée sans suiteMercredi 12 Septembre 2018 - 17:30 L’information judiciaire ouverte par le parquet de Halle-Vilvoorde pour « faux en écriture publique » contre l'opposant congolais, après son interpellation à l'aéroport de Bruxelles-Zaventem au moment du contrôle d'identité, n’aura abouti à aucun grief pouvant donner lieu à des poursuites.
C’est le porte-parole de l’opposant, Olivier Kamitatu, qui a annoncé la nouvelle le11 septembre à la presse. « Une vraie justice qui a rendu ce devoir. Et donc, le juge a estimé qu’il n’était nul besoin de poursuivre quoi que ce soit », s’est contenté de dire le directeur de cabinet de Moïse Katumbi, soutenant que ni le leader d’Ensemble ni son avocat, personne n’avait été saisi d’un quelconque grief, ce qui laisse à penser que le dossier était simplement vide. « C’est simplement un magazine publié en Europe qui, par sensationnalisme, avait évoqué une affaire de falsification du passeport du président Moïse Katumbi », a indiqué Olivier Kamitatu. Ce qui, d’après lui, « montre effectivement qu’il n’y a jamais eu falsification, fraude ou en quelque manière que ce soit une activité répréhensible de la part du président Moïse Katumbi ». Expliquant la raison de cette déconvenue, le porte-parole de Moïse Katumbi a fait savoir que tout était parti de l’annulation de tous les passeports semi-biométriques et leur remplacement par des passeports biométriques. « Moïse Katumbi a été victime de cela, bien que des visas en cours de validité étaient sur son passeport, il s’est vu confisquer ce document qui n’avait plus cours de validité », a-t-il ajouté. Et pourtant, l’intéressé aurait, d’après des sources, introduit une demande en bonne et due forme auprès des services compétents pour l’attribution d’un nouveau passeport biométrique mais sans succès. Pour rappel, l’opposant congolais avait été interpellé le 14 juin dernier après son atterrissage à Brussels Airport, de retour d'un voyage en Israël, en raison d’un passeport jugé « falsifié » par la police belge et dans lequel était jointe « une fausse page d'identité ». Moïse Katumbi s'était alors vu octroyer un laissez-passer après un contact avec les Affaires étrangères et l'Office des étrangers.
Alain Diasso Légendes et crédits photo :Moïse Katumbi Notification:Non |