![]() Justice internationale : Alexis Thambwé Mwamba décline toute responsabilité dans le crash du Boeing 727Samedi 17 Juin 2017 - 10:15 Le ministre congolais de la Justice « ne disposait ni d'une autorité, ni de compétence militaire au sein » du RCD au moment des faits, a affirmé dans un communiqué son avocat, Laurent Kennes.
Dans son communiqué, son avocat étale les faiblesses de l'accusation en affirmant notamment que son client « ne disposait ni d'une autorité, ni de compétence militaire au sein » du RCD. Bien plus, ajoute-t-il, « il était responsable des relations extérieures et a été informé, après le crash, de celui-ci ». Et de poursuivre : « Il s'est borné à informer le public, pour le compte du RCD, des raisons pour lesquelles des militaires de ce mouvement avaient tiré un missile sur l'avion. Il n'a donc commis aucun acte en lien avec cet événement dramatique ». Avec une conscience tranquille et fort des arguments à opposer aux autorités belges, Alexis Thambwé Mwamba se dit, via son avocat, disposé à répondre à toute convocation et à toute question qui lui sera posée dans le cadre de cette affaire pour faire la plus grande clarté. Entre-temps, le ministre de la Justice incriminé bénéficie d’un élan de solidarité sans pareil dans les rangs de la majorité présidentielle où l’on met, d’ores et déjà, cette affaire sur le compte d’un harcèlement judiciaire. Le camp présidentiel minimise la portée juridique de cette affaire fondée sur des allégations mensongères et se veut rassurant quant au retour imminent de son cadre. Cette plate-forme rejette toute information faisant état de l’arrestation d’Alexis Thambwé Mwamba dans un pays étranger comme distillée dans l’opinion la qualifiant de simple rumeur, sans fondement. « Le garde des sceaux RD-congolais est en séjour en Belgique dans le cadre d’une mission officielle », soutient la famille politique du chef de l’État dans un communiqué publié ce week-end tout en réitérant son soutien à toutes les personnalités sanctionnées récemment aussi bien par l’Union européenne que par les États-Unis. Ainsi donc, la Majorité présidentielle condamne le harcèlement judiciaire utilisé par une frange de la Communauté internationale comme « instruments d’ingérence dans les affaires intérieures d’un État ». Elle rappelle, par ailleurs, le principe de complémentarité et de subsidiarité de la justice internationale par rapport à la justice nationale des États, en l’occurrence celle de la République démocratique du Congo. Alain Diasso Légendes et crédits photo :Alexis Thambwe Mwamba Notification:Non |