La Djiri cup 2015 : la compétition mobilise cinq nations

Mardi 17 Février 2015 - 16:43

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Après une première expérience plein d’enseignements, les responsables du Centre d’études et sport la Djiri (CESD) ont matérialisé leur ambition d’élargir la compétition à d’autres pays en associant à cette fête de football des moins de 17 ans,  le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République démocratique du Congo et le Burundi.

Mettre en lumière les talents footballistiques des jeunes joueurs: tel est l’objectif de la deuxième édition de La Djiri cup, tournoi international des centres et académies de football d’Afrique  dont le coup d’envoi sera donné le 21 et ce jusqu’au 22 février.  Les gestionnaires du CESD avaient en effet touché au bonheur d’organiser ce brassage des jeunes l’an dernier avec un quota des équipes assez réduit. L’on notait la présence de deux représentants de la RDC (Katumbi football académie et Les Stars) et deux autres du Congo ( le CESD et le CNFF pour le Congo).  

Cette année, la Djiri cup vise haut. Elle propose un plateau assez riche composé des académies de football, des sélections nationales des U-17. Le but étant de  faire de ce tournoi un maillon du mécanisme de recherche et de développement du football des jeunes au Congo et dans d’autres pays d’Afrique centrale, par la mise à exécution de la politique de détection par catégorie d’âge. «  Une deuxième édition est celle de cette année où nous allons encore chercher plus haut. C’est  d’ouvrir avec le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Burundi, la RDC et sans oublier les deux académies qui sont aujourd’hui : le Centre national de formation de football (CNFF)et nous même, parce que nous voulons passer dans une autre dimension pour montrer qu’en U-17 ans il existe un peu partout des bons  joueurs et être aussi une figure emblématique  pour développer des grands tournois internationaux », a expliqué Vincent Rautureau, formateur au CESD.  

« Il s’agit pour la Fondation rêves de gosses de promouvoir le football au niveau national et international. Nous répondons là à l’appel du ministre des Sports qui nous avait suggéré l’idée d’organiser un tournoi des centres de formation de football. Nous avons voulu que ce tournoi soit évolutif. Nous allons appuyer ce tournoi pour permettre à tous les talents de la place  de mieux s’exprimer », a commenté Dieudonné Benito Amouzoud, le président de la Fondation rêves de gosses.

La compétition qui s’étendra sur deux jours mettra aux prises six équipes réparties dans deux poules de trois. Le groupe A est composé du CESD, du centre Ujana de la RDC et de la sélection U-17 du Gabon. Le CNFF, le centre Cano de la Guinée Equatoriale puis l’Academie les Messagers du Burundi sont logés dans le groupe opposé. Le match d’ouverture opposera à 8 heures le CESD à Ujana. Deux heures plus tard, le CESD en découdra avec le Gabon, puis à 14 heures, Ujana et le Gabon vont disputer le dernier match du groupe A. dans le groupe B, le CNFF ouvrira le bal avec Cano à 9 heures, avant de disputer deux heures après son deuxième match contre le Burundi. A 15 heures, le Cano va en découdre avec le Burundi. Le 22 février est une journée réservée au match de classement pour la 5e place, les demi- finales et finale.   L’ancien joueur international tchadien  Japhet N’doram a été nommé parrain de ce tournoi, en sa qualité d’agent joueur.

Selon le comité d’organisation, toutes les délégations seront à Brazzaville au plus tard le vendredi. Avant le coup d’envoi de ce tournoi, il sera organisé, le 20 février  un match de gala entre les Diables rouges U-20 et les U-19 du CESD. Au terme de la compétition, l’équipe gagnante, les meilleurs joueur et buteur puis l’équipe la plus fair -play recevront des trophées. Cette production locale vise à valoriser les œuvres des artistes congolais. Notons que le CNFF  est tenant du titre de cette compétition.

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Les responsables du CESD et leurs partenaires définissant les objectifs du tournoi (Photo Adiac)