Le conte minkengué en Algérie

Ce conteur, né en 1976 à Brazzaville, a fait ses débuts au sein du ballet de danse et théâtre Monama à Pointe-Noire. Passionné de conte, il fonde la compagnie Africa Graffitis en 1997 et émerveille le public du Centre culturel français par ses contes empreints du souffle minkengué, son ethnie.  Son attachement à la sagesse de son terroir, l’amène à créer à Pointe- Noire le festival Retour au Mbongui, qui se déroule chaque année depuis près de quinze ans. Jorus Mabiala a le départ chevillé au corps, toujours prêt à répandre le sulfureux parfum de ses contes dans différents festivals en Europe, en Afrique et en Amérique. Il est depuis dix ans directeur artistique du festival Racont’arts en Kabylie. Dans  le cadre du Festival du conte d’Oran, aux côtés du conteur algérien Mahi Seddick, Jorus Mabiala créera un spectacle de conte qui sera joué dans différents lieux d’Alger, dont l’Institut français d’Algérie, en Tunisie et au Liban, au Festival du conte francophone et arabophone de Beyrouth et Hermel. Par la suite, ce spectacle sera acheminé à Pointe-Noire au festival Retour au Mbongui. Plusieurs formations sur le conte, la gestuelle et le rythme de la parole sont prévues à la bibliothèque Ben-Chenneb à la casbah d’Alger. 

Les ouvrages de conte de Jorus Mabiala sont inscrits dans les projets d’intervention pédagogique dans les écoles et collèges de Marseille, en France, où l’auteur-conteur est installé. Parmi ses ouvrages, citons Si la fontaine parlait africain, Les Contes très africains, en passant Les Nuits du conte d’Oran. En cours de parution, L’Enracinement d’un Bantu et Le féticheur.