Linafoot: la structure en assemblée générale ordinaire, le 24 août, à KinshasaMercredi 17 Juillet 2013 - 17:30 L'instance sub-délégataire de la Fécofa et organisatrice du championnat national de football -débaptisée Division 1- l’a signifié aux dirigeants des ligues provinciales et aux clubs dans une correspondance datée du 11 juillet. Selon la correspondance de la Ligue nationale de football (Linafoot), six points seront à l’ordre du jour de ces assises, parmi lesquels la Lecture et adoption du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire 2011-2012, l’examen et approbation du rapport d’activités de la saison 2012-2013 et la présentation et adoption du rapport du Budget Exercice 2013-2014. Cette lettre a également précisé le calendrier d’organisation des assemblées générales des clubs. Ainsi, le 28 juillet, Muungano, Don Bosco et DC Motema Pembe tiendront leurs assemblées générales, suivis de Dauphins noirs de Goma le 30 juillet. Virunga est programmé pour le 31 juillet, Mazembe, V.Club et Makiso le 3 août. Enfin, Lupopo, Sanga Balende, Tshinkunku, Rojolu, Elima et Molunge clôtureront le 4 août. L’on se rend tout de suite compte que le comité de gestion n’a pas prévu l’organisation d’une assemblée extraordinaire élective. Et pourtant, ce comité de gestion a été mis en place par la Fécofa en violation des textes qui exigent que les membres du comité de gestion soient élus.
Rappelons que la deuxième édition de la Division 1 a été interrompue en sa 13e journée. L’argumentaire développé a été de rattraper le temps pour le démarrage de la saison 2013-2014 au mois d’août. « Un footballeur professionnel doit jouer plus ou moins quatre-vingts matchs au cours d’une saison. Et un footballeur amateur est tenu de jouer plus ou moins soixante matchs. C’est ce que j’ai appris dans une formation très récente organisée à la Fédération congolaise de football association (Fécofa). Avec treize matchs de championnat, nous sommes bien en deçà des principes requis. L’on ne doit pas être étonné que les clubs congolais ne soient plus performants au niveau continental », s’est plaint un entraîneur de football.
Un analyste sportif a, pour sa part, posé la problématique de participer au championnat national : « Prendre part à la Division est un véritable suicide pour certains clubs. Le coût de participation est prohibitif et on n’y gagne rien du tout. Le club champion s’en sort avec 100.000 USD provenant du sponsor, la Vodacom. Mais ce montant est insignifiant lorsque l’on sait qu’il faut dépenser des milliers de dollars américains pour préparer et voyager à travers le pays afin de jouer des matchs. Et aucun cahier des charges n’a été remis au gouvernement pour demander un soutien financier du championnat comme cela se fait dans d’autres pays comme le Gabon, le Cameroun où l’État a pris en charge les salaires des joueurs par exemple ». Martin Enyimo |