Littérature : la journée mondiale du conte se fête à la Halle de la Gombe

Mercredi 12 Mars 2014 - 19:33

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La double programmation du 15 mars prévue simultanément sous la Petite Halle et la salle polyvalente de l’Institut français (IF) de 11h00 à 13h00 est organisée  respectivement autour du conteur Makitakov ainsi que des poétesses Bestine Kazadi et Jocelyne Kajangu.

La matinée du samedi promet d’être particulièrement animée pour les petits et grands à l’IF. La littérature est au centre des deux activités d’entrée libre du jour qui se tiendront à l’occasion de la Journée mondiale du conte. Les enfants sont invités au programme jeunesse à l’affiche dans la Petite Halle. En vedette, le conteur Makitakov qui n’est plus inconnu pour les habitués de cette rencontre désormais inscrite dans l’agenda de l’IF avec pour objectif d’initier la jeunesse aux contes africains. En cette circonstance solennelle, l’artiste se fera fort de captiver sa jeune assistance au travers d’une de ses intéressantes histoires. Cette fois encore, il donnera la preuve qu’en Afrique, « la parole est tout, elle coupe, écorche, elle modèle, module, elle perturbe, rend fou, elle guérit ou tue net, elle amplifie, abaisse selon sa charge, elle excite ou calme les âmes », souligne l’IF.

Alors que les enfants seront pendus à la langue du conteur, les adultes sont conviés à la Conférence « Printemps des Poètes » dans la salle polyvalente. Ici, l'honneur sera fait à la poésie avec le débat autour des plumes de Bestine Kazadi et Jocelyne Kajangu que l’IF présente déjà comme des « poétesses à l’écriture fascinante ». Il sera assurément intéressant de participer à cette rencontre où ces deux peintres de la société congolaise s’exprimeront et échangeront avec le public sur ce sujet qu’elles abordent au travers d’une description sans complaisance. Leurs propos vaudront bien la peine d’être écoutés. Ce, d’autant plus qu’avec leur engagement auprès des plus démunis, Bestine Kazadi et Jocelyne Kajangu s’efforcent d’éveiller la conscience collective. Une preuve que les poèmes ne servent pas qu’à faire rêver.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Le conteur Makitakov Photo 2 : La poétesse Jocelyne Kajangu