Littérature : "Les Dimanches de Brazza" présenté au public

Dans les échanges animés par André-Patient Bokiba, professeur de littérature à l’Université Marien NGouabi, « Les Dimanches de Brazza » il est ressorti que cet livre est un assemblage d'images,  "un carnet de voyage immobile" à travers lequel Nicolò Tassoni Estense a fixé ses souvenirs du Congo.

Cet  ouvrage  contient plus d’images que de textes,  les croquis qui y figurent  reflètent la  réalité quotidienne brazzavilloise. Le  texte  est écrit en français et en italien.  « Les Dimanches de Brazza » est également un clin d’œil à cette ville historique et un renvoi  à Pierre Savorgnan de Brazza, fondateur de Brazzaville. Cet ouvrage  est, en même temps,  un guide pour  éclairer tous les expatriés en séjour à Brazzaville.

Paru aux éditions les Manguiers des Dépêches de Brazzaville  et Artesampa en Italie, ce livre a  une dimension historique datant de  l’époque coloniale jusqu’aujourd’hui. C’est un Livre d’art par sa spécificité matérielle, typographique, à la fois classique et impressionnant  de par ses illustrations merveilleuses. Un travail fabuleux de collettes d’illustrations et d’images, selon le critique littéraire André-Patient Bokiba selon qui, « Ce livre invite au rêve  parce que le dessin renvoie à l’image et à l’imaginaire, il incite également à la connaissance.  Les croquis représentent la réalité.  Il est tout à fait fabuleux de voir les paysages brazzavillois retranscrits  en croquis extraordinaires »  

 Pourquoi "Les dimanches de Brazza"  au lieu de "Les Dimanche de Brazzaville" ?

 Nicolò Tassoni Estence s’est expliqué : « "Les dimanches de Brazzaville", c’est clair mais relativement  plat  tandis que "les dimanches de Brazza" ont  une connotation  intime du dialogue avec la ville, Brazza étant le diminutif  de Brazzaville,  la ville avec laquelle on est en confidence ». Pour ce qui est de  son inspiration, Nicolò Tassoni Estense s’est dit  passionné pour ce qui se passait  autour de lui : « Cela m’a permis  de  sortir du contexte officiel, de la fonction, et de rentrer plutôt dans l’idée d’être en communication avec cette ville qui m’a hébergé durant  trois ans ».

Pour l’ambassadeur d’Italie au Congo, «  Les Dimanches de Brazza » est avant tout le cadeau qu’il s’est fait lui-même et de ce que le Congo  lui a  donné au plan  professionnel,  humain et  relationnel. Dans son mot de fin, il  a, par ailleurs, remercié  les Dépêches de Brazzaville qui ont partagé avec lui cette aventure inoubliable.

Le diplomate italien a  vécu et  a travaillé en Lybie, en France, en Inde et  en Égypte. Il est resté ambassadeur de son pays au Congo de septembre 2011 à  août 2014. Il a pour hobbies la photographie, le dessin et la littérature. Il a même déjà publié un livre de photographie.