Littérature : l’ouvrage « À califourchon » déjà dans les librairiesSamedi 21 Février 2015 - 14:30 Ce recueil de nouvelles de 94 pages, écrit par Bexelant Cyr Émilant Moassa Ibhenguet, préfacé par Isaac Piya, relate l’histoire d’un jeune enseignant mal aimé dans le village où il est affecté. Le jeune enseignant Ongagou est affecté dans un village des autochtones, il y a de cela six mois. Il parcourt de longues distances, sept cents mètres à pieds de là où il réside jusqu’ à son établissement. Il doit chaque jour répondre aux demandes récurrentes d'Enheritte Ivahou, sa voisine. Si ce n’est pas le sel qu’elle veut c’est le sucre ou encore l’huile ou le foufou ou même la nourriture. « Trouve toi une femme avec laquelle tu vivras, si à l’école tu n’en trouves pas, tu peux la chercher dans le village. Ici les femmes sont en grand nombre, excepté celles qui sont mariées », lui dit Enheritte Ivahou. Malgré les sacrifices et la gentillesse d’Ongagou, les gens de ce village ne l’aiment pas. Ils sont tous arrogants, indifférents et belliqueux. « Comment pourrais- je prendre une femme là où on m’appelle étranger... À vrai dire, Je ne suis pas venu ici pour les femmes, il y en a là où j’étais, c’est le travail qui m’a emmené en ce lieu », répond l’enseignant. Entre temps, Jean-Marc, l’un de ses élèves étranger l’avise de se méfier des femmes mariées, c'est-à-dire : celles qui vivent sous le toit d’un homme. La haine contre Ongagou est entrenue par tous, car même certains de ses collègues autochtones lui en veulent, allant jusqu'à interdire les élèves de se lier d’amour avec les enseignants "étrangers" avec la menace d'être se voir exclure de l’établissement. Bref, l'auteur nous peint un tableau social inspiré des malaheurs de nombre de fonctionnaires vivent. Simlement : "à lire si vous avez un peu de temps. "
Rosalie Bindika Légendes et crédits photo :Photo : la couverture du roman " A califourchon" |