Lu dans la presse internationaleMardi 21 Juin 2016 - 15:57 Un message d’espoir pour l’Afrique d’après les statistiques internationales En Afrique, la croissance économique relativement rapide dans de nombreux pays ne s’est pas traduite par une amélioration des conditions de santé. C'est en grande partie en raison de la faiblesse des institutions et des infrastructures sanitaires, toujours de mauvaise qualité. On assiste même à une exacerbation du problème, notamment en Afrique australe, du fait que l’épidémie de sida a aggravé les indicateurs de santé pour au moins une génération. Néanmoins, et malgré le retard constaté dans le domaine de la santé, la tendance est relativement optimiste car nous assistons à une amélioration d’ensemble. Toutefois, on observe une diversité des situations sanitaires liées aux conditions économiques selon les pays africains et entre l’Afrique et l’Europe. Les conditions de santé dans la ville d’Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, n’ont rien à voir avec la Somalie, par exemple. Reste que selon les chercheurs en santé publique, il y a une corrélation, entre la mortalité infantile et le produit national brut per capita. En conclusion, santé et situation de bien-être économique vont de pair. Optimisme à propos de la situation des gorilles en République démocratique du Congo Les experts de la conservation de la faune ont annoncé que le nombre de gorilles a augmenté dans une partie d'un parc national en République démocratique du Congo, ce qui représente une lueur d'espoir dans un paysage dominé par les mauvaises nouvelles concernant les grands primates. Les experts de la Wildlife Conservation Society (WCS), ainsi que l'Institut congolais pour la conservation de la nature, ont constaté une augmentation du nombre des gorilles, de 181 gorilles il y a cinq ans à 213 aujourd’hui, au sein du Parc national de Kahuzi–Biega. Néanmoins, cet optimisme doit être tempéré car certaines espèces de gorilles (les gorilles de Grauer) ont vu leur nombre diminuer au cours des deux dernières décennies. Cela pourrait s’expliquer par la chasse et l’extraction intensive de minéraux (cobalt). Ils ne nous aiment pas : les africains en Inde L’assassinat d’un migrant congolais provoque la colère des Africains en Inde. Yann, un étudiant âgé de 31 ans et originaire de Kinshasa ne souhaite pas être vu en train de parler avec un étranger blanc. Il craint d’attirer des foules d’Indiens, rendus en colère à l’idée qu’il puisse se plaindre de l’Inde. Il vit dans un de ces villages bondés d’habitants situés en banlieue sud de la capitale. Au cours de son trajet quotidien il traverse un endroit où un autre Congolais nommé Masonga Kitanda Olivier, a été battu à mort par trois hommes indiens en mai dernier. C’est dire s’il craint pour sa vie en se rendant en ville. Les préjugés anti-africains en Inde sont liés au côté caste de la société indienne qui privilégie et défend les personnes de race blanche. Ce problème raciste ne concerne pas exclusivement les Africains, il affecte également les Indiens du nord-est de l’Inde appelés « chinky » à cause de leur « peau claire ». Le racisme ne s’embarasse pas de rationalité.
Par Sonya Ciesnek Notification:Non |