Lutte contre la corruption : l'État signe un partenariat avec la société civile

Mardi 5 Août 2014 - 20:30

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La Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude a rallié à sa cause cinq organisations de la société civile en vue de lutter contre la corruption. La convention de partenariat a été signée, le 5 août à Brazzaville.

Les cinq organisations sont : l’Association des femmes juristes du Congo, la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme, l’Observatoire congolais des droits de l’homme, le Comptoir juridique junior et l’Association des droits de l’homme et l’univers carcéral. Leur mission , consiste à suivre et évaluer l’efficacité des objectifs budgétaires, et des réformes publiques au profit des populations bénéficiaires.

Ces organisations de défense des droits de l’homme ont été sélectionnées sur la base des critères tels que la gouvernance interne et financière, les moyens matériels, l’expérience en matière de gouvernance économique, et les capacités en termes de ressources humaines. Ainsi, elles se sont engagées à travailler étroitement, en vue de promouvoir et de défendre les intérêts collectifs.

Pour ce faire, chaque partenaire va préparer un projet pour l’assistance technique et des formations qu’il doit recevoir en ce qui concerne la demande de la bonne gouvernance. Un plan d’action et un calendrier pour l’application de ladite assistance et desdites formations seront également conçus pour renforcer le suivi et l’évaluation de la gestion des finances publiques. La mise en œuvre de ce partenariat sera réalisée dans le cadre du projet de renforcement des capacités de transparence et de gouvernance II.

« Nous bénéficiaires, avons l’obligation de faire le suivi-évaluation des finances publiques. Nous devons également œuvrer pour le renforcement de la transparence et de la gouvernance dans les crédits alloués dans différents secteurs de l’État. Les moyens seront mis à notre disposition pour mener à bien notre travail », a déclaré le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’homme, Trésor Chardon Nzila Kendet.

Notons que cette convention s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de lutte contre la corruption et pour l’amélioration de la gouvernance, adopté par le gouvernement. Ce plan recommande entre autres, la mise en place d’un cadre de concertation entre la commission et les organisations de la société civile sur la lutte contre la corruption. « L’implication citoyenne par le biais de la société civile, laquelle regroupe les organisations non gouvernementales et les organisations syndicales et patronales, constitue un facteur important dans le renforcement de la bonne gouvernance », a déclaré le président de la CNLCCF, Lamyr Nguélé, avant d’exhorter ces organisations à faire preuve de beaucoup d’efficacité, d’adresse et de lucidité dans l’accomplissement de leur mission.

Josiane Mambou Loukoula