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Éditorial

Survie humaine

25-07-2024 19:54

Considérées comme « le pétrole vert » pour leur potentiel, les forêts font depuis quelques années l’objet d’une grande attention des gouvernants de par le vaste monde. Des actions sont engagées, à cet effet, autour de l’idée de tirer profit de la ressource forestière tout en préservant la diversité biologique et les équilibres environnementaux vitaux à la survie humaine.

Certes, l’exploitation forestière occupe une place importante dans les économies de nombreux pays, mais certaines pratiques sont aujourd’hui décriées et doivent être prises en compte dans le cadre de la décennie africaine de l’afforestation lancée récemment à Brazzaville. L’objectif étant de privilégier l’aménagement des forêts à travers des actions de reboisement.

Au regard des données selon lesquelles de grandes superficies sont vouées chaque année au déboisement dû à l’agriculture, l’exploitation forestière irrationnelle, la forte pression foncière autour des villes, les besoins des ménages en bois de chauffe et l’industrialisation accélérée, réussir le pari de la préservation des écosystèmes forestiers passe par un engagement national et international. C’est le sens de la tenue, à Brazzaville, de la première conférence internationale sur l’afforestation.

Une telle démarche implique l’observation de la réglementation par les sociétés du secteur, en n’extrayant que ce qui est admis par la législation en vigueur dans une approche globale qui favorise également la prise en compte des intérêts des communautés rurales qui en dépendent.

Espérons que ces recommandations s’étendent sur tout le continent africain et bien au-delà. Car, le chantier de la gouvernance forestière demeure un défi planétaire.

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Société

Masisi : des combats entre Fardc et M23 intensifient le déplacement de la population

Jeudi 30 Novembre 2023 - 15:43

Des mouvements de la population sont intensifiés, depuis une semaine, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), à la suite des combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) et les rebelles du M23.

Selon radio Okapi.net, les habitants des villages aux côtés de Muhanga et Kibatsiro prennent la direction de Mukoto monastère, Kahira et Kirumbu, tandis que ceux de la zone de Nyamitaba se dirigent vers Muheto jusqu’à Sake. Citant les sources locales, la radio onusienne a noté que des violents affrontements entre l'armée et le groupe terroriste M23 ont été signalés autour du pont Katanda, à environ 5 km de Muhanga, chef-lieu du groupement Bashali Mokoto. Les rebelles du M23/RDF auraient ciblé le centre de Muhanga et celui de Kirumbu plus loin.

Selon les mêmes sources, ces rebelles feraient, par ailleurs, face à une intense résistance des combattants locaux autour du pont Katanda. La situation reste tendue sur l’axe Nyamitaba, Kisovu, Nyakariba, dans le groupement Bashali Kaembe qui a été le théâtre des combats toute la journée du 29 novembre. Les combats se sont poursuivis le 30 novembre entre le M23, appuyé par Kigali, et les Fardc, sur l’axe Kitshanga-Muhanga, groupement Bashali Mokoto, territoire de Masisi.

Lucien Dianzenza

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