Mois de la femme : l'Acofepé invite les chevalières de la plume à briser le silenceLundi 9 Mars 2020 - 18:51 A l’occasion de la Journée internationale de la femme, la présidente de l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (Acofepé), Grace Ngyke Kangundu, appelle les femmes journalistes à rompre le silence dans l’exercice de leur profession en mettant en évidence leur savoir-faire.
Dans un communiqué rendu public, la présidente de l’Acofepé demande à ses consœurs de dénoncer tous les actes visant à marginaliser les femmes dans l’exercice de leur profession. Elle lance, par ailleurs, un appel aux institutions nationales « pour qu’elles puissent considérer le travail produit par les rares plumes féminines de la RDC au même titre que celui de leurs collègues de l’audiovisuel lors des couvertures médiatiques ». Tout en souhaitant une excellente fête du mois de la femme, l’Acofepé/RDC à travers sa présidente exhorte ses membres à une prise de conscience dans l’exercice de leur métier, surtout que le thème national de cette année s’intitule « Congolaises et Congolais, levons-nous pour défendre les droits des Femmes ». Au cours d’une enquête réalisée par l’Acofepé, au dernier trimestre de l’année écoulée, il a été révélé que la carence des femmes journalistes dans la presse écrite était due essentiellement à la marginalisation et à la discrimination dont elles sont victimes au quotidien dans l’exercice de ce noble métier. Pour changer la tendance, l’Acofepé invite les responsables des entreprises de la presse écrite à non seulement mettre fin à ce genre de traitement qui ne favorise pas l’épanouissement professionnel de la femme journaliste de la presse écrite mais aussi reconnaître celles qui méritent afin qu’elles accèdent équitablement et légitimement à des différents postes de responsabilité au sein de leurs rédactions. S’agissant de l’intégration qualitative et quantitative de la femme dans la presse écrite, l’Acofepé note que, contrairement à l’année 2019 où son service de monitoring avait enregistré un faible score, 16% dans l’intégration qualitative et quantitative de la femme dans la presse écrite, la situation a un peu évolué cette année avec à 20%. « Mais d’énormes efforts sont à fournir », reconnaît Mme Grace Ngyke. L’Acofepé travaille pour l’intégration qualitative et quantitative des femmes des médias congolais dans la filière presse écrite ou en ligne et l’amélioration de la qualité du contenu de la production des articles de presse. Blandine Lusimana Légendes et crédits photo :La présidente de l'Acofepé, Grace Ngyke Notification:Non |