Motocyclette

Le Conseil départemental et municipal de Brazzaville va mener une réflexion sur la réglementation de l’usage commercial des motocyclettes dans le périmètre urbain de la capitale congolaise.

Ces engins qui encombrent les chaussées des principales artères de la ville ont le mérite de desservir les quartiers périphériques où aucun autre moyen de transport en commun n’accède en raison de l’éloignement géographique, de la complexité du relief et du mauvais état des voies.

Les motos-taxis sont salutaires considèrent certains citadins même si elles sont à l’origine de nombre d’accidents de circulation routière. Pilotées par des jeunes en majorité sans emplois, les motocyclettes permettent à la plupart d’entre eux d’assurer leur quotidien, de payer le loyer, envoyer les enfants à l’école, nourrir des familles.

L’arrêt brutal d’une telle activité lucrative aurait des conséquences désastreuses dans une agglomération où règnent des groupes de gangs. De fait, les zones reculées de Brazzaville ne seront plus accessibles, ce qui causera un grand tort à la population.

Au regard de l’expansion de cette activité, il est cependant nécessaire de l’encadrer et d’instaurer une régulation en tenant compte des enjeux de l’heure. L’on pourrait exiger des mesures sécuritaires telles que le port obligatoire du casque, la limite des personnes à transporter, la souscription d’une assurance, la définition des zones d’exploitation, les plaques d’immatriculation, le permis de conduire.