Musée galerie du Bassin du Congo: une opératrice culturelle camerounaise enthousiasmée par les objets d’arts

Samedi 19 Juillet 2014 - 17:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

C’est lors de la visite de l’équipe du festival international et populaire des musiques traditionnelles Feux de Brazza au musée galerie du Bassin du Congo, que Gertrie Liliane Messi Essono, opératrice culturelle- directrice du festival de musique traditionnelle Redécouvrons nos racines, a été impressionnée par les objets d’arts de ce musée.

L’équipe dirigeante du festival Feux de Brazza conduite par son directeur général Hugues Gervais Ondaye, a visité le musée galerie du Bassin du Congo pour trouver ensemble le point d’articulation consistant à faire en sorte que cette entité artistique et culturelle, qui est ce musée galerie, participe à la cinquième édition de ce festival, prévu du 2 au 8 août 2014.

Cette cinquième édition qui met un accent particulier sur l’instrument a pour thème : l’instrument de musique africaine et son rôle dans le monde. Or, quand on parle d’instrument, on parle de conservation et quand on parle de conservation, il n’y a pas mieux que les Bassins du Congo dans la sous-région Afrique centrale, en dehors du grand musée du Cameroun qui a des millions de collections. Le musée du Bassin du Congo est sur cette lancée, a reconnu Hugues Gervais Ondaye.

« Au musée galerie du Bassin du Congo, nous sommes chez nous, parce que ce musée qui fait un travail intense de conservation de nos valeurs culturelles, mérite notre attention, nous en tant que festival Feux de Brazza qui travaillons également sur des aspects du patrimoine immatériel et matériel en même temps. Nous sommes donc venus informer officiellement les responsables de ce musée que Feux de Brazza a mis un stand à leur disposition pour qu’ils exposent sur la richesse de ce musée. Nous avons donc regardé ensemble comment dans tous les différents sites de ce festival, il y a la présence du Bassin du Congo avec  des instruments ou des tableaux. »

En effet, pour cette cinquième édition, il y a des sites un peu partout à l’instar du site du village de Feux de Brazza où il y aura des productions scéniques et expositions ; du site de l’auditorium du ministère des Affaires étrangères et de la coopération où il est prévu le colloque ; du site de l’assemblée générale du Conseil africain de la musique à l’Unesco et bien entendu à l’Ile Raphia qui est le point de chute du carnaval nautique qui se déroulera entre Brazzaville et l’Ile Raphia.

Le directeur général du festival international et populaire des musiques traditionnelles s’est dit sortir de cet entretien très comblé, parce que les deux parties étaient sur la même longueur d’ondes. « Nous venons affirmer haut et fort au siège du Bassin du Congo que la culture jouera un grand rôle dans ce pays, pour vu que la société civile telle qu’elle est en train de bouillonner aujourd’hui, pour que dorénavant nous pesions sur les décisions culturelles de ce pays. »

Le musée galerie du Bassin du Congo devrait signer le partenariat avec le musée du Cameroun

La proposition a été faite par l’artiste camerounaise Gertrie Liliane Messi Essono qui a été impressionnée par les œuvres d’art de ce musée et du travail que font les culturels de ce musée. « Les gens devraient prendre conscience que c’est de là que nous venons. Si nous perdons cette culture, nous sommes perdus. Nous devrions  faire de sorte que nous retournions vers l’arrière pour soutenir ces genres d’initiatives qui doivent être prioritaires dans le développement d’un pays. »

En visitant ce musée, l’artiste camerounaise a reconnu un objet venant de son pays, précisément de chez les Bamoun. « Il faudrait que votre musée signe des partenariats avec d’autres musées pour son enrichissement. Je me suis retrouvée dans la tribu Baka où je travaille avec des communautés autochtones. Si l’on échangeait, vous aurez l’histoire des Baka.»

Réponse du berger à la bergère, Hélène Ida Ntsiba, chef de service au musée galerie du Bassin du Congo, a approuvé l’idée de l’artiste camerounaise. « Je ne peux que soutenir ce qu’elle est en train de dire. C’est réel et c’est ce que nous devons faire. D’où, une parfaite collaboration avec le musée camerounais est envisageable. »

 

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: Les deux parties pendant la séance de travail Photo 2: Lors de la visite du musée Photo 3: Photo de famille à l’issue de la visite