Musique : la fête du jazz s’achève en beautéMardi 9 Décembre 2014 - 17:22 Ouverte le 4 décembre, la 4e édition de BaSango jazz Festival a baissé ses rideaux le 6 décembre au Centre culturel Jean Baptiste Tati Loutard à Pointe-Noire. Pendant trois jours, les amoureux du jazz et de la rumba ont vibré aux sons de ces musiques grâce aux artistes locaux qui y excellent mais aussi à ceux venus de l’étranger. Le 4 décembre, le festival a été lancé à Ba Sango avec la soirée des partenaires animée par Liz Babindamana, chanteuse, guitariste, griote, venue de Brazzaville. Avec sa voix suave, elle a émerveillé le public de Pointe-Noire à qui la soirée était dédiée. Ce fut un régal tant par ses chansons thématiques que par sa présence et sa tenue sur scène. La deuxième journée du festival a été riche en émotions et en découvertes. La chanteuse franco-africaine, Helmie Bellini, et les jeunes filles scolaires ont exécuté un numéro master class fait d’un mélange de nzango et de jazz pour prouver au monde que les deux concepts peuvent se marier et offrir une étonnante rythmique. Puis, ce fut à Mixtone d’électriser le public par son rythme fait du RNB, du Rapp et de la soul music. Quant à Lionel Kombo 2 Bayonne, il a rempli admirablement son contrat. Ses rythmes traditionnels saupoudrés d’un mélange des jazz, funk et soul ont conquis le public. Retour aux sources Celle-ci s'est effectuée avec la montée sur scène de Mantsiémé (groupe traditionnel téké), le public a eu droit à un retour aux racines ancestrales qui lui a permis de comprendre qu'outre la peau d'animal, d'autres élements telles des cornes ou défenses peuvent servir d'instruments de musique. Autre moment émouvant, le one man relatant la mésaventure d’un jeune Congolais en Europe. Ici, l’artiste comédien Cardy Cardelin a servi d’entracte à cette journée de clôture que le musicien Gaël Manangou et ses Caïmans. Le groupe Black Bazar a clôturé le festival. Composé de musiciens de plusieurs horizons exécutant à la fois les rythmes africains, des sons caribéens, des mélodies jazz, rumba, zouk, sans oublier le ndombolo. Black Bazar a laissé incontestablement une empreinte dans la ville océane. La tombola organisée pour la circonstance a fait beuacoup d'heureux. De nombreux Ponténégrins sont repartis avec un Cd d'un des musiciens programmés lors des spectcales. Certains même avec un smartphone ou un abonnement à un magazine sinon à un bouquet de télévision numérique. Avant les spectacles de clôture, une conférence débat sur le thème « Jazz, la rumba en héritage » animée par Mfumu Fylla de Saint Eudes, chroniqueur culturel, Georges Mavouba Sokate, écrivain et Balou Canta, artiste musicien du groupe Black Bazar ont édifié l’assistance sur l’origine du jazz et son influence sur les autres rythmes tropicaux comme la rumba. En marge du festival, plusieurs partenaires tels Les Dépêches de Brazzaville ont exposé leurs produits (journaux, ouvrages) à la grande satisfaction du public.
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :Helmie Bellini sur scène
crédit photo"Adiac" |