Nathan, Jultran et Destin: Une brigade de l’hygiène scolaireJeudi 25 Août 2022 - 19:45 En charge de l'hygiène scolaire à l'école primaire Tchiniambi II à Pointe-Noire, ces trois jeunes garçons, découverts par Unicef Congo, se donnent corps et âme pour faire de leur école un endroit propre et sain.
L'argent recolté lors de leur inspection est reversé dans les caisses du club d'hygiène scolaire dont ils sont membres et sert à l'achat du materiel de nettoyage (savon, balais, etc ). L’histoire de Nathan, Jultran et Destin nous rappelle celle des élèves et étudiants du Japon. En effet, dans ce pays de l’Asie de l’Est, cette pratique où les élèves nettoient les écoles s'appelle « osouji jikan », qui signifie littéralement le temps de nettoyage. Pour les Japonais, à l'école l'élève ne vient pas seulement pour étudier les matières, il vient aussi apprendre à s'occuper de ce qui est public et à être un citoyen plus conscient. Cette tradition d'enseigner aux élèves à nettoyer les écoles est si courante que même dans la liste des fournitures scolaires, il y figure un objet appelé « zokin », un tissu dont les élèves portent lors du nettoyage. Les enseignants, les directeurs et même les parents se joignent aussi aux élèves et étudiants pour accomplir cette tâche. Les règles de ce nettoyage varient selon le niveau d’étude des personnes concernées (primaire, collège, lycée ou université). L’hygiène et la propreté des établissements d’enseignement sont primordiales pour le bien-être des étudiants et du corps enseignant. Une école fonctionne mieux si elle est occupée par des élèves et des enseignants en bonne santé ! L’impératif, pour l’équipe dirigeante est d’offrir à tous un lieu libre de tout risque de contamination. Un environnement sûr et propre permettant aux adultes et aux enfants de réaliser leur travail au mieux. Par ailleurs, les enfants sensibilisés à la propreté sont de futurs citoyens responsables. Faire en sorte que les jeunes s’engagent dès leurs jeunes âges à la préservation de l’environnement et à la propreté fait aussi partie des prérogatives des enseignants. Car de par leurs connaissances solides et leur jugement éclairé, les élèves peuvent contribuer significativement à la préservation de l’environnement. Ils pourront alors s’engager dans la société dans laquelle ils grandissent. Tout naturellement donc, les écoles au Congo devraient multiplier les initiatives d’éducation au développement durable.
Durly Emilia Gankama Légendes et crédits photo :Nathan, Jultran et Destin devant leur salle de classe/ Unicef Congo Notification:Non |