Nord-Kivu : FFJ condamne l’agression d’un journaliste

L’organisation de défense et de promotion de la liberté de la presse, Freedom for journalist (FFJ), a condamné, dans un communiqué publié le 16 décembre, l’agression de Georges Kasereka Kisando, journaliste et rédacteur en chef de la Radio liberté.

Cette ONG, citant des sources locales, a noté que Kisando est tombé entre les mains des hommes en armes dans la nuit du 13 décembre, aux environs de vingt heures, alors qu’il quittait sa radio où il venait de présenter le journal du soir.

Selon les informations rapportées à FFJ, ces bandits l’ont brutalisé avant de lui ravir le téléphone, l’ordinateur portable, le dictaphone, sa moto, une somme de cinquante dollars américains et autres biens qu’il avait avec lui. « Ils l’ont même menacé de mort », a appuyé l’ONG.

FFJ a également relevé que cet acte intervient alors que ce journaliste venait d’animer une émission, où il avait invité un député national, pour commenter la visite du président Joseph Kabila dans la région. « Au cours de l’émission, son invité a démontré les faiblesses du gouverneur du Nord Kivu face au développement de la province », a souligné cette association.

L’association a, par ailleurs, noté que quelques heures après cette émission, des agents des services provinciaux de sécurité se sont présentés à la station de sa radio à la recherche du journaliste, qui était déjà parti.

Il est rappelé que Kisando anime aussi d’autres émissions de débat politique et celle intitulée « Parole au pluriel » où des journalistes des différents médias analysent l’actualité locale, provinciale, nationale et internationale. Alors que Radio liberté est une station émettant de Butembo, ville située à environ trois cents kilomètres au nord de Goma, capitale du Nord Kivu.