Nutrition : un atelier de formation sur la fortification de la farine de manioc en micronutriments

En effet, selon les données des enquêtes menées en 2012, le taux de prévalence de malnutrition était établi à 24,4%, le Congo étant cité parmi les pays où la consommation de manioc par tête d’habitant est la plus élevée au monde. « Nous avons déjà eu des consultations avec différents partenaires, le ministère et la Commission nationale des fortifications des aliments, nous avons effectué des visites sur le terrain avec la commission et les partenaires. Cet atelier nous permet de rassembler les points de vue pour donner une vision commune à tous les participants à ce projet », a indiqué Stephen Ickamath, consultant pour le PAM.

Nkouka Nazaire, conseiller à l’Agro-industrie, représentant le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, a expliqué : « Le choix de fortifier la farine de manioc se justifie par la vision du PAM qui entend nourrir les enfants congolais. Cet atelier de formation vient à point nommé. »

Emily Doe, chargée du bureau du PAM, a indiqué quant à elle : « Le Programme alimentaire mondial s’engage à rendre les systèmes alimentaires locaux plus efficaces et durables afin d’assurer que même les plus démunis aient toujours accès aux aliments nutritifs. Le PAM a mis en œuvre une politique de distribution systématique de vivres fortifiés en micronutriments afin de combattre les carences nutritionnelles en micronutriments. Il s’agit notamment de l’huile de palme, du sel et du CSB+. »

Le plan d’action 2013 -2017 de la commission nationale pour la fortification des aliments, en cours de validation, a prévu de fortifier au moins trois autres aliments.