Parution : Boniface Lézona signe « le Conseil de sécurité de l’ONU : mes dix leçons apprises »Jeudi 26 Novembre 2015 - 16:45 Publié en juin 2015 aux éditions japonaises Kojinshoten, Boni Lézona réaffirme la position de la diplomatie de son pays, la République du Congo qui appelle de tous ses vœux une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU. Il s’agit d’un siège de membre permanent pour les pays en développement. Les dix leçons apprises qu’a voulues partager l’auteur Congolais Boniface Lézona portent sur : les fonctions et pouvoirs du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) qui sont le maintien de la paix et la sécurité ; les quinze membres du conseil dont cinq permanents (la Chine, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et la Russie) et dix non-permanents ; le profil professionnel des ambassadeurs ayant siégé au sein de l’Institution ; leur cadre de travail ; la présidence du Conseil ; des coordonnateurs politiques qui sont des points focaux des membres du Conseil; l’organisation et la conduite des travaux ; l’élection et la fin du mandat d’un secrétaire général de l’ONU ; les questions africaines ainsi que le désarmement et la non-prolifération des armes nucléaires. Nonobstant le continent africain, « ce que veulent les peuples des Nations unies, ce sont: la paix, la sécurité, la stabilité, le développement et la justice », a résumé le diplomate congolais. L’un des moyens pour atteindre ces objectifs, propose l’ouvrage, est de parvenir à la réforme du Conseil de sécurité, afin dit-il, de tenir compte de l’évolution de l’ONU forte de 193 Etats-membres et les grands bouleversements survenus dans le monde. Cette évolution, poursuit l'auteur, est liée au nombre croissant des pays membres, l’explosion démographique surtout en Afrique, la persistance des guerres civiles, les changements climatiques, le phénomène migratoire… En effet, à l’issue de la dernière assemblée générale de l’ONU, en septembre 2015, la République du Congo, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, a plaidé en faveur de la réforme du Conseil et de la gouvernance mondiale. Pour le président sud-africain, Jacob Zuma, il est inconcevable que l’Afrique, avec son milliard d’habitants, ne soit pas mieux représentée au sein du Conseil permanent. Avec un droit de véto, défendent ces dirigeants du sud, l'Afrique pourra faire entendre sa voix et participer à la direction du monde. Fort de ses expériences après un quart de siècle passé dans les couloirs et réunions diplomatiques, Boni Lézona a voulu susciter un intérêt des communautés scientifiques, des diplomates, praticiens des relations internationales, étudiants en droit, y compris des dirigeants politiques et acteurs de la société civile pour le Conseil de sécurité. Puisque dans ce guide pratique, l’actuel Chargé d’Affaires par intérim de l’ambassade du Congo au Japon dévoile les facettes cachées du Conseil de sécurité, décrit dans les moindres détails des réunions à huis clos, les tractations en coulisse et les ambiances précédant souvent la prise des grandes décisions... Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :L'auteur Lézona Boniface Notification:Non |