Parution : le huitième ouvrage de Benoit Moundelé-Ngollo présenté au public

Lundi 28 Juillet 2014 - 17:06

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Je plaide non coupable, paru en mars 2014 aux éditions L’Harmattan-Congo, écrit dans un style snoprac -dénommé par l’auteur comme un style qui n’obéit pas aux recommandations académiques classiques- a été présenté et dédicacé le 26 juillet à Brazzaville

 Benoit Moundelé Ngollo plaide non coupable face à toutes les interprétations et n’empêche personne à interpréter les personnages imaginaires qu’il utilise dans son livre, comme ils le veulent. Lorsque les lecteurs et les lectrices donnent les noms au travers des personnages qui ne correspondent pas à sa vision des choses et du monde, il plaide non coupable car, ces interprétations fantaisies n’engagent que les lecteurs et les lectrices qui sont les seuls responsables.

« En écrivant mon roman je n’ai ni mentionné ni indexé quelqu’un, mais, en lisant ce roman, quiconque se reconnait. Je ne désigne pas de manière particulière des personnes précises, ce n’est donc pas la peine de mettre des noms propres et des noms de personnes qui sembleraient habituellement dans le cerveau de ces derniers en lieu et place des personnages fictifs que j’utilise dans mon inspiration pour décrire les travers de la société humaine. En le faisant, vous me créez des problèmes inutilement. En ce qui me concerne en tout cas, j’écris comme je pense et je pense comme j’écris », a indiqué Benoit Moundelé Ngollo.          

Avec un style inclassable, special, n'obéissant à aucune règle academique classique -le snoprac- l’auteur se préoccupe beaucoup plus des problèmes qu’il soulève et de la  manière qui conviendrait pour les exposer par écrit. « En réalité, je me préoccupe beaucoup plus du fond que de la forme qui convient pour s’exprimer par écrit. »

Tour à tour, ce roman a été décrypté par le professeur Antoine Yila, le professeur Charles Zacharie Bowao et l’écrivain camerounais Gaston Helman. Chacun d’eux a fait son analyse. Pour Charles Zacharie Bawao, Je plaide non coupable est une œuvre différente des premières, de par sa composition. L’auteur a réussi à imposer son style et sa manière d’écrire librement aux lecteurs. Cette manière d’écrire librement a pour tendance générale d’être une écriture satirique, voilà pourquoi beaucoup de choses se disent autour de ce qu’il a écrit. Il a interpellé les critiques littéraires congolais à mettre en place un atelier pour pouvoir décrypter un peu ce style. 

Pour sa part, Antoine Yila pense que Bénoit Moundelé Ngollo a perçu dans son originalité dérangeante non seulement l’opportunité du livre -réinvention et critique- mais aussi avec le triomphe inaltérable -amour et la liberté elle-même- sinon la conjonction, du moins la complémentarité pratique des littératures descriptives et critiques. De son côté, Gaston Helman sent la torture permanente chez Bénoit Moundelé-Ngollo.  

L’ouvrage « Je plaide non coupable » est disponible dans toutes les éditions l’Harmattan dans le monde, il compte 235 pages.

Bénoit Moundelé-Ngollo est né à Tsambitso dans le district d’Oyo, en République du Congo, il est général de division à la retraite. L’auteur a assumé plusieurs fois de hautes fonctions administratives dans son pays. De 1979 à 1989, il est ministre, de 1992 à 1997, directeur central des constructions et des fortifications des forces armées congolaises. De 1999 à 2003, Benoit Moundelé-Ngollo assure les fonctions d’administrateur maire de Brazzaville. Enfin, de 2003 à aujourd’hui, il est le préfet du département de Brazzaville.

Rosalie Bindika

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : La cérémonie de présentation du roman Photo 2 : La couverture de l'ouvrage