Pêche et aquaculture : le Venezuela entend apporter son expertise au Congo

Au cours de ce long entretien, le chef du département de la pêche et de l’aquaculture et la diplomate vénézuélienne ont saisi l’occasion, l’un et l’autre, pour présenter les grandes opportunités de leurs pays respectifs en matière de pêche et d'aquaculture. « Nous avons reçu des informations importantes auprès du ministre concernant la pêche et l’aquaculture. Nous lui avons, en contrepartie, donné les informations sur la pêche chez nous au Venezuela », a souligné la diplomate vénézuélienne à l’issue de l’entretien.

Cet échange interactif a été, à juste titre, une aubaine pour le ministre Bernard Tchibambéléla de présenter avec plus de détails, la richesse halieutique dont le Congo regorge dans ce secteur. Convaincus et séduits par l’exposé fait par le ministre de tutelle, présentant les opportunités de ce secteur, les Vénézuéliens ont pris l’engagement d’investir pleinement au Congo. Mais ils entendent également apporter leur expertise en la matière.

Cette vision épouse bien les ambitions du ministère de la Pêche et de l’Aquaculture, dont le défi à relever consiste à augmenter considérablement la production halieutique au niveau national. L’objectif étant non seulement de rendre disponible poisson en temps réel, mais surtout de permettre son accessibilité à toutes les bourses et à moindre coût, pour contribuer ainsi à la lutte contre la faim.  

Cette rencontre s’inscrivait également dans le cadre de la redynamisation des relations bilatérales entre les deux pays, a renchéri Norma Borjais. « Nous aurons une rencontre technique qui permettra à la République bolivienne du Venezuela et la République du Congo de renouer la coopération bilatérale », a-t-elle conclu.