Pêche : les femmes assainissent le centre piscicole de Djoumouna

Pour clore les activités du mois de mars dédié à la femme, le personnel féminin du ministère de la Pêche et de l’Aquaculture a nettoyé la station piscicole de Djoumouna, au sud du pays

Accompagnées du ministre de tutelle, Bernard Tchibambéléla, et de son staff, les femmes du ministère ont témoigné leur engagement à contribuer à la réussite de l’opération « Poisson pour tous d’ici 2025 », à travers la coupure des herbes aux alentours de la station et dans les étangs. « On a choisi ce site parce que c’est l’une des stations où se développent des activités liées au domaine de la pêche notamment la pisciculture. C’est également un lieu touristique important pour le ministère », a expliqué Lucie Makaya, une des femmes de cette structure. « On a voulu, à travers cette activité, sortir de l’ordinaire afin de rehausser notre participation dans la réalisation des projets importants de notre structure », a renchéri une autre.

Notons que le développement des activités qui se déroulent au niveau de ce centre permettra de réduire le déficit en poisson. D’ailleurs, afin d’atteindre l’objectif de 1.000 étangs par département, le ministre a lancé, l’année dernière, la fabrication des aliments de bétails au niveau local.  

Notons que pour relever le défi qu’il s’est fixé, le ministère de la Pêche bénéficie de l’appui technique et financier de ses différents partenaires, à savoir la FAO, le Pnud, la Banque mondiale, le Fida et l’Unicef. Pour contribuer effectivement à la diversification de l’économie à travers ce secteur, la FAO par exemple, a participé, entre autres, à l’élaboration du programme national de développement durable de la pêche et de l’aquaculture.