Pointe-Noire : des zones de pauvreté urbaines à restructurerJeudi 12 Mai 2022 - 18:17 Le député-maire de Pointe-Noire, Jean François Kando, entend profiter des festivités liées à la célébration du centenaire de cette ville pour restructurer les zones de pauvreté urbaines, une manière pour le Conseil départemental et municipal d’arrimer la ville à la modernité. Pointe-Noire a connu une urbanisation rapide, marquée par la multiplication de quartiers précaires dits "Mabodo", construits de façon autonome ou non conforme aux normes publiques sur des surfaces marécageuses. Avec la montée des eaux de l’océan et l’augmentation de la fréquence des pluies intenses, ces quartiers se trouvent de plus en plus exposés aux inondations. Fort de ce constat, le premier citoyen de la ville, Jean François Kando, lors d’une conférence de presse tenue il y a quelques jours, a manifesté sa volonté à intervenir sur ces espaces au cœur de la fabrique urbaine. En effet, l’autorité municipale entend restructurer les grands ensembles dans la ville en vue de leur transformation . « Il ne s’agira pas dans cette quête de déplacer la ville de Pointe-Noire actuelle, il s’agit de la restructurer, de la réformer en quelque sorte pour l’arrimer à la modernité. Comme vous le savez, Pointe-Noire a plusieurs branches de pauvreté urbaine, les plus significatives sont ce que nous appelons vulgairement des « quartiers Mabodo ». Tous ces quartiers doivent être restructurés », a-t-il dit. Dépeintes par certaines personnes comme étant les « quartiers des pauvres », ces zones de pauvreté urbaines font aujourd’hui tache. Et le Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire, selon les principes de la gouvernance locale responsable et sur les bases du chantier urbain, a pris l’engagement de les restructurer afin d’offrir à la population un cadre de vie meilleur et pourvu d’opportunités. En fait, le Conseil département et municipal s’est inspiré de la forme d’organisation mise en place par le projet de Développement urbain et restructuration des quartiers précaires, cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale et qui a réglé de nombreux soucis qui se posaient à la ville, même si celui-ci n’a concerné que deux quartiers sur les quatre-vingt-six que compte Pointe-Noire. Notons qu’à travers son projet de restructuration des zones de pauvreté urbaines, le Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire va léguer aux générations futures une cité plus dynamique, plus équilibrée, plus moderne et plus compétitive.
Hugues Prosper Mabonzo Légendes et crédits photo :1 et 2- Des quartiers dits Mabodo / DR Notification:Non |