Pointe-Noire : les Scouts assainissent la cour du CSI Madeleine Mouissou

Organisée en rapport avec la célébration de la fête de Saint Georges, patron des éclaireurs, cette journée a permis aux scouts ponténegrins de mener une bonne action au Centre de santé intégré Madeleine Mouissou.

Ils étaient plus d'une cinquantaine à se munir de kits de nettoyage, pour débarrasser la cour de Madeleine Mouissou de ses gravats. Ces scouts se sont déployés dans ce centre hospitalier afin de le rendre plus attrayant et surtout d’offrir un  environnement assaini favorable au travail des médecins.

Pour ces nombreux scouts, l'opération leur permet également de participer à la lutte contre les maladies liées à l’insalubrité tout en renouvelant leur engagement citoyen et d’artisans de paix.

Dans son mot de circonstance, Clairmand Yaote Douniama a rappelé que la célébration de Saint Georges ne devrait pas seulement se limiter à une simple rencontre entre scouts, mais elle devrait au contraire, leur permettre d’effectuer un retour profond aux ressources des principes fondamentaux du scout et à la bonne action quotidienne.

 Il a ensuite  demandé à ses confrères de pérenniser la vision du fondateur « faisant à ce que la jeunesse soit plus impliquée dans la vie collective et à la rencontre de tous. Cet héritage que nous a légué Baden Powell, fondateur du scoutisme est à conserver et il doit être transmis de génération en génération pour favoriser une éducation d’amour et de paix et non une éducation par la crainte et la haine », a-t-il dit.

Après cette bonne action au Centre de santé intégré Madeleine Mouissou, les scouts se sont rendus à l’église Saint esprit où ils ont passé la nuit en communion avec Saint Georges.

Pour la petite histoire, Saint Georges est un martyr chrétien né en Cappadoce (au centre de l'actuelle Turquie), entre les années 275 et 280, dans une importante famille chrétienne. Ayant rejoint les rangs de l'armée impériale, il devint rapidement officier et familier de l'empereur Dioclétien. Traversant un jour la ville de Beyrouth, au Liban, il apprend qu'un dragon terrorisait la population, en exigeant d'elle chaque jour qu'un de ses jeunes habitants lui soit livré. Le sort venait de tomber sur la fille du roi qui fut par la suite traînée sur les lieux afin d’être dévorée par le monstre. Georges vainquit celui-ci à l'aide de sa lance, et ramena la jeune fille à sa ville.

Cependant, Georges continuait à vivre ouvertement sa vie de chrétien, sachant que cette religion était encore prohibée dans l'empire romain, malgré une certaine tolérance. L'empereur Dioclétien passa cependant des édits forçant à l'adoration des dieux romains. Georges refusa et fut pour cela jeté en prison et finalement décapité le 23 avril 303. il fut canonisé par le pape Gélasius en l’an 494.