Présidentielle 2018: la Dynamique de l’opposition investit Martin Fayulu

Jeudi 31 Mai 2018 - 17:45

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La plate-forme politique a choisi son candidat au scrutin de décembre, le 30 mai à Kinshasa, au terme de sa troisième convention.

Un nouveau candidat président de la République vient grossir les rangs de l'opposition. Après les prétendants déjà connus à la magistrature suprême pour le compte de l’opposition, c’est au tour de Martin Fayulu, coordonateur de la Dynamique de l'opposition, d’afficher clairement ses ambitions. C’était au cours de la troisième convention de son regroupement politique qu’il a annoncé sa candidature à la présidentielle de décembre. Devant des membres de ce qui est dorénavant devenu une plate-forme électorale soutenant sa candidature, Martin Fayulu s’est déclaré ouvert aux discussions pour aboutir au choix d’un candidat unique de l’opposition pour cette échéance.

Egrenant quelques articulations de son programme intitulé « Investir dans le citoyen pour développer la RDC », il a laissé entendre que celui-ci comprend six axes, à savoir le social, le libéralisme, la citoyenneté, le pacte pour le développement, la bonne gouvernance, la réconciliation nationale et le principe gagnant-gagnant.

Martin Fayulu prône un système qui allie les atouts du marché et les bienfaits de la régulation de l’État dans l’économie pour éviter, dit-il, les effets pervers de la société. Il soutient la mise en place d’une stratégie de croissance visant à réduire la pauvreté. La bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et toutes les antivaleurs constituent également un champ d’action qu’il entend exploiter avec la rigueur qu’il faut.

Evoquant les enjeux politiques actuels, notamment le fichier électoral, Martin Fayulu a carrément rejeté les résultats de l’audit mené par les experts de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), tout en exigeant la radiation de près de dix millions d’enrôlés sans empreintes et avec empreintes incomplètes. « Nous marquons notre désaccord total avec la conclusion de l’OIF après l’audit du fichier électoral. Cet audit a clairement démontré le caractère de faux de ce fichier », a-t-il soutenu.  « C’est pourquoi, à la lumière de tous les signaux négatifs et plus qu’inquiétants que la mouvance kabiliste nous envoie, la transition sans Kabila est une urgence. Cette option sera d’avance renforcée si les élections ne sont pas organisées cette année », a-t-il ajouté.    

 

   

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Martin Fayulu

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