Présidentielle malgache : ils seront 33 à concourir le 25 octobre27-08-2013 13:57 La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a salué la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle arrêtée par la Cour électorale spéciale (CES) du pays La SADC considère la publication de cette liste comme « une étape décisive du rétablissement de l’ordre constitutionnel à Madagascar [et] cette décision comme un pas important vers la création des conditions nécessaires pour l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles à Madagascar, avec le soutien de la communauté internationale », dans un communiqué. Le communiqué fait état du soutien total de cette décision par la SADC, « car elle a rétabli la légalité dans la liste des candidats à la présidentielle en se conformant aux lois en vigueur à Madagascar ainsi qu’aux décisions de la SADC et de l’UA », qui invite les partenaires internationaux du pays à reprendre la fourniture d’une assistance financière, technique, matérielle et logistique pour l’organisation d’élections libres et justes dans le pays. Elle invite les Malgaches, et en particulier ses hommes politiques, à jouer un rôle positif et à maintenir la paix, la stabilité, la tolérance et la réconciliation nationale pour mettre fin à la crise et rétablir l’ordre constitutionnel. Le premier tour de l’élection présidentielle est prévu le 25 octobre et l’éventualité d’un second tour le 20 décembre, qui est également la date des législatives. Au total 33 candidats ont été retenus par la CES pour concourir à l’élection présidentielle du 25 octobre, dont Pierrot Rajaonarivelo, actuel ministre des Affaires étrangères ; Hajo Andrianainarivelo, actuel ministre du Développement et de la Réforme agraire ; Hery Rajaonarimampianina, actuel ministre des Finances ; Tabera Andriamanantsoa, actuel ministre de la Fonction publique. Ont été définitivement écartés de la liste le président de transition, Andry Rajoelina, et ses deux adversaires, l'ancien président Didier Ratsiraka, et l'ex-première dame, Lalao Ravalomanana, qui voulait être sa propre remplaçante. Noël Ndong |