Prix littéraire « Brazzaville, capitale de la France libre » : cinq lauréats primésJeudi 27 Octobre 2022 - 16:15 Les résultats de la première édition du concours international de poésie de la ville de Verquin, intitulé « Brazzaville, capitale de la France libre (1940-1942) » sont tombés la semaine dernière à Beuvry, en France. Cinq lauréats sont primés sur les dix-sept candidats, tous issus des pays francophones. Après l’inauguration de la « Stèle Brazzaville, capitale de la France libre », le 15 novembre 2019 à Verquin, dans le Pas de Calais en France, et le quatre-vingtième anniversaire du « Manifeste de Brazzaville », la ville de Verquin et l’Association des poètes de la mémoire (APM), ainsi que la Maison de la poésie ont lancé un concours sur le thème « Brazzaville, capitale de la France libre ». Brazzaville, en effet, a joué un rôle majeur dans l’histoire de la France libre et mérite aussi d’entrer dans le panthéon des villes qui comptent pour la France, et surtout du fait que beaucoup de soldats congolais et d’autres pays d’Afrique sont partis de cette ville, à l’appel du général De Gaulle, et ont versé leur sang pour libérer la France sous le nazisme. Ce concours s’inscrit dans le cadre d’une mémoire partagée entre les deux peuples. Les soumissionnaires ont répondu à quelques modalités principales, dont écrire un poème (toutes formes acceptées) de trente lignes au maximum ; ... Après lecture et analyse rigoureuse des textes poétiques soumis à son appréciation, le jury, sous la supervision de Thierry Tassez, maire de la ville de Verquin, de Brice Arsène Mankou, écrivain et poète et de Stéphanie Morelli, directrice de la Maison de poésie des Hauts de France, a délibéré et procédé au classement suivant de cinq meilleurs lauréats par ordre de mérite. Prix d’excellence du jury international du concours attribué à Alvie Mouzita, pour son poème « Mémoire d’amour » ; Prix du meilleur poème, remporté par Tristell Mouanda Moussoki, pour son poème « Paroles pour le salut du fleuve » ; Prix de pertinence poétique, attribué à Bertin Dzangué pour son poème « L’hymne de la liberté » ; Prix de persévérance poétique, remporté par Emmanuelle Ana Nkodia, pour son poème « Frêle fille fragile d’Afrique » ; et enfin Prix d’encouragement poétique attribué à Bikoumou Gnali-Mpungu pour son poème « Du côté de la Mfuwa ». Les membres du jury ont encouragé ceux qui n’ont pas été retenus à travailler davantage et à se présenter à la deuxième édition prévue pour l’année prochaine. La remise des prix littéraires se déroulera lors de la cérémonie du « Manifeste de Brazzaville », à Verquin, sous le patronage du maire de la ville, accompagné de la directrice de la Maison de la poésie et du président de l’APM. Notons que le Congolais Tristell Mouanda Moussoki, qui a remporté le deuxième prix, est détenteur du 1er prix Africa poésie en 2019, au Cameroun ; 1er prix de poésie, Prix international de la Saison de lettres congolaises, au Congo, en 2019 ; 1er prix de poésie, Prix Matiah Echkard de l’Académie de l’université de Montpellier, catégorie université, en 2020 ; 1er Grand Prix de poésie Thomas-Sankara, au Burkina Faso, en 2020 ; 1er prix de poésie René-Philombe, au Cameroun, en 2020 ; Prix spécial du jury de la Semaine d’échanges Chine-Asean 2020 de la province de Ghuizou, en Chine, en 2020 ; Prix spécial du jury Matiah-Echkard de l’Académie de l’université de Montpellier catégorie université, 2021 ; Prix spécial du jury Matiah-Echkard de l’Académie de l’université de Montpellier, catégorie université, en 2022. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Le lauréat congolais, Tristell Mouanda Moussoki /DR Notification:Non |